Braderies des JO : des bobs, des serviettes, des tenues de danseurs… Mais rien à plus de 60 € !

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Les braderies mettant en vente des objets utilisés lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, que Ouest-France avait annoncées début août, prennent forme petit à petit. Date, lieux, objets vendus ou encore tarifs, voici toutes les informations à connaître.

Comme l'apprenait Ouest-France au début du mois d'août, des braderies seront organisées, par Paris 2024, dans les mois à venir. Sur les stands, florilège d'équipements ayant servi lors des Jeux olympiques et paralympiques afin « d'ouvrir grand les Jeux, pour en faire ceux de toute la France et favoriser le réemploi », se réjouît Justine Wasson, chargée de mission à l'engagement des territoires pour Paris 2024.

À ce jour, la première collectivité à ouvrir le bal des braderies doit être Mulhouse (Haut-Rhin), le 15 septembre prochain, à l'occasion des Mulhousiennes. Elle devrait être suivie par les villes suivantes :

- Pantin (Seine-Saint-Denis), le 22 septembre, à l'occasion de la Journée du Climat

- Rouen (Seine-Maritime), le 22 septembre, avec une braderie dédiée

- Nanterre (Hauts-de-Seine), le 5 octobre, à l'occasion de la Fête du commerce

- Compiègne (Oise), le 6 octobre, à l'occasion de Compiègne en Rose

- Rennes (Ille-et-Vilaine), le 12 octobre, à l'occasion de la manifestation Tout Rennes Court

- Vichy (Allier), le 13 octobre, avec une braderie dédiée

- Carcassonne (Aude), le 13 octobre, avec une braderie dédiée

À noter que la liste des villes n'est pas définitive. Paris 2024 est encore en discussion avec plusieurs collectivités comme celle de Lille. Le nombre total de braderies ne pourra, en revanche, pas excéder 24.

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Bobs, serviettes, drapeaux…

Côté objets, il sera possible de retrouver, sur l'ensemble des braderies, « des costumes utilisés lors des cérémonies, des drapeaux, des serviettes (qui ont servi ou non), des fanions, des gobelets réutilisables ou des tapis au look des jeux », énumère Olivier Debargue, directeur des achats de Paris 2024. Les organisateurs ont aussi évoqué notamment une tenue utilisée lors du passage de la flamme olympique à Rennes ! En revanche et contrairement aux rumeurs, « pas de ballon dédicacé par Antoine Dupont. Car les équipements sportifs repartent à destination des fédérations », dément-il.

Des prix d'un à soixante euros

Pour ce qui est des stocks, difficile pour Paris 2024 de chiffrer précisément le nombre de biens qui seront en vente. « Globalement, il y aura la même offre et une répartition équitable sur les différentes braderies. Tout ne sera pas vendu lors des premières », se veut rassurant Olivier Debargue. Difficile aussi de chiffrer les recettes que vont générer ces braderies. Mais les bénéfices vont surtout « servir à couvrir les frais permettant d'organiser tout ça. Ce ne seront pas des magasins, l'idée est avant tout de vider les stocks », ajoute-t-il.

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Les prix de tous ces objets sont encore en discussion, ils seront définis en fonction du prix d'achat. Mais « on sera dans des prix raisonnables et attractifs, allant d'1 € à 60 € maximum », précise Olivier Debargue. Ainsi, il sera par exemple possible de rentrer chez soi avec une paire de chaussettes pour 3 € ou le fameux bob des volontaires pour 24 €. Mais aussi de reproduire, dans son salon, les chorégraphies de plusieurs tableaux de la cérémonie d'ouverture, dont les tenus des danseurs et performeurs seront vendus autour des 25 €. N'espérez pas tout de même y retrouver la robe à plumes dorées portée par Aya Nakamura. En revanche, il sera possible de tomber sur des tenues portées par les danseurs d'un autre tableau marquant : celui de la chorégraphie réalisée sur des miroirs d'eau et un fond doré en bord de Seine.

« Moins de gaspillage, plus de réemploi »

Ces braderies s'inscrivent dans la volonté de Paris 2024 de « recycler et d'offrir une seconde vie à l'ensemble des 6 millions d'équipements nécessaires à l'organisation des Jeux », souligne Caroline Louis, la manager économie circulaire. Pour rendre cela possible, plusieurs actions ont été menées. Pour commencer, « 90 % des équipements sont livrés avec une solution de reprise derrière », précise-t-elle. Le reste, et notamment les équipements purement sportifs, sera donné de manière solidaire aux fédérations et aux clubs.

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