Basket. Leïla Lacan au sujet de la finale perdue des JO : « On aura toujours une petite amertume »

29/08/2024 11:03

Basket Landes se déplaçait à La Roche-sur-Yon (Vendée), mercredi 28 août, pour disputer un match amical contre La Roche VBC. Médaillée d'argent aux Jeux olympiques de Paris avec l'équipe de France, Leïla Lacan a été accueillie en grande pompe. À la fin de la rencontre, l'ex-joueuse de l'UF Angers a pris un instant pour Ouest-France.

À la fin du match amical entre La Roche Vendée et Basket Landes, Leïla Lacan a pris un instant pour Ouest-France.

Avant le coup d'envoi, vous avez reçu une standing ovation de la part du public. Comment avez-vous vécu cet accueil ?

Cela me gêne ce genre de choses (sourire). Mais je m'y attendais un peu sachant que chaque joueuse a eu le droit à une petite présentation. C'est cool de voir que tout le monde a suivi l'équipe de France féminine cet été. J'espère qu'on a fait rêver toutes ces petites (elle regarde les fillettes auxquelles elle a signé des autographes). C'est quelque chose qui me fait frissonner. Ma nouvelle notoriété ? Elle ne change pas grand-chose à ma vie.

Un peu plus de deux semaines après cette finale perdue aux Jeux olympiques, la déception est-elle évacuée ?

Je pense qu'elle ne sera jamais évacuée. On aura toujours une petite amertume. J'essaye de me projeter au mieux sur cette saison à venir, sur ce club dans lequel je dois m'intégrer. Franchement, de ce côté-là, tout se passe bien. Les filles sont très sympas.

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« Je ne pense pas que l'on attend de moi plus que ce que je sais faire »

Vous êtes apparue en jambes, ce soir. Avez-vous tout de même eu le temps de couper ?

Après la finale des JO, j'ai eu dix jours pour souffler. Avec le staff de Basket Landes, on prend le temps au niveau de ma préparation physique.

Votre tour préliminaire d'Euroligue, prévu mi-septembre, arrive quand même très vite.

C'est sûr. Notre objectif est de nous qualifier dans cette plus grande compétition européenne. Il faut que l'on soit prêt pour gagner ces deux matchs. À nous de trouver les automatismes d'ici là.

Pensez-vous que votre statut individuel a changé ?

Je ne pense pas que l'on attend de moi plus que ce que je sais faire. Après, entre mon rôle avec Basket Landes et en équipe de France, il faut que je me calibre.