Athlétisme. Une seule médaille aux Jeux et l'heure du bilan : l'INSEP « fait des dégâts » selon Zézé

L'INSEP sous le feu des critiques après les piètres performances tricolores en athlétisme, lors des Jeux olympiques 2024. Le sprinteur Méba-Mickaël Zézé est revenu sur sa préparation pour les JO jeudi 15 août, entravée par la fédération française, et qu'il a dû conclure aux États-Unis.

Une seule médaille. Le bilan est bien maigre pour l'athlétisme Français après les JO de Paris, sauvé uniquement par l'argent de Cyréna Samba-Mayela sur le 100 mètres haies. La faute à qui ? Selon le sprinteur et relayeur Méba-Mickaël Zézé, l'INSEP n'a pas été à la hauteur.

Les critères de l'INSEP remis en cause

« Je n'ai pas eu du tout d'aide, a déploré Zézé sur RMC, ce jeudi 15 août. Mon rêve olympique ne dépend pas de la fédération. J'ai décidé de prendre les rênes et d'avancer. Sans ça, je ne pense pas que je serais allé aux JO. » Membre du relais 4x400 qui a terminé sixième, il a dénoncé les conditions d'accès au centre d'entraînement tricolore. Après Tokyo, il décide d'intégrer l'INSEP pour « être dans un écosystème » favorable à la performance. Seulement, son âge bloque (27 ans) et le centre lui « refuse cet accès », car il « ne rentrait pas dans leurs critères ». Le sportif a dû lancer une cagnotte Leetchi pour partir s'entraîner aux côtés de la superstar Américaine Noah Lyles.

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Toutefois, un accompagnement dans l'hexagone aurait grandement facilité les choses. « Si la performance n'est pas le premier critère, c'est quoi alors ? C'est l'âge. Une personne capable de perfer tard reste une personne avec du potentiel, a-t-il lancé, amer, toujours au micro de RMC. Je pense qu'il y a tous ces petits combats qui animent la fédération et qui nous coincent. »

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