Ambiance, rencontres, stades peu remplis : les tops et flops de cet Ornais volontaire au JO

Je suis volontaire aux JO (7/7). Esteban Bignon, correspondant pour Ouest-France, est volontaire sur les épreuves de hockey sur gazon. Il livre son bilan des Jeux olympiques.

« Ma mission a pris fin avec les cérémonies des vainqueurs au Stade Yves-du-Manoir. Il est temps de faire le bilan des tops et flops de l'aventure volontaire Paris 2024.

Les tops

Les rencontres

Durant les Jeux, j'ai pu rencontrer des habitants des quatre coins du monde. Des États-Unis à l'Inde en passant par les Pays-Bas et la Belgique, des supporters du monde entier se sont rendus à Yves-du-Manoir pour vibrer pour le hockey (et avec les volontaires).

Les langues étrangères

Cela va de pair avec les rencontres, mais les missions de volontaires permettent considérablement d'améliorer notre niveau en langue, en particulier en anglais, un cadre plutôt sympathique pour apprendre.

La diversité des missions

Pendant ces JO, je suis passé par plein de postes, après être monté sur une chaise d'arbitre, j'ai fini avec les plateaux des médailles. Des rôles plus passionnants les uns que les autres mais toujours dans la bonne humeur !

La cohésion d'équipe

Si nous avons réussi tout ce que nous devions faire, c'est surtout grâce à la cohésion qui régnait au sein de chaque équipe de volontaire, aussi bien dans le service au spectateur que chez les Victory Ceremony.

Les flops

La pluie des premiers jours

Oui, durant l'intégralité des Jeux il a fait beau, enfin presque. Nos deux premiers jours de mission se sont faits sous la pluie battante. Mais il n'a fallu qu'un pas pour passer du mauvais temps au grand soleil. D'ailleurs, pour reconnaître un volontaire, je vous donne une technique : regarder s'il y a une marque de bronzage au coude et à la montre.

Les tribunes pas forcément pleines

Au stade Yves-du-Manoir, malgré des billets à partir de 24 € qui étaient encore disponibles, les places n'ont pas toutes trouvé preneur. Une désolation quand on a connu l'ambiance d'un stade plein.

L'absentéisme et la revente

C'est de très loin mon plus gros flop. Il faut savoir que chez les volontaires, un certain nombre a récupéré son uniforme et accréditation mais n'est jamais venu. Parmi eux, pas mal ont mis leurs uniformes en vente. Le bob le plus populaire de l'été s'est donc retrouvé en vente à plus de 300 €, le lot complet à 1 500 €.

Cette aventure restera à jamais gravée comme l'un des moments les plus importants dans ma vie. Et si je vous donnais rendez-vous dans quatre ans à Los Angeles ? »

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