Agitos paralympiques : la mairie de Paris cherche un endroit pour les conserver

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A l'image des anneaux olympiques, l'emblème des Jeux paralympiques, actuellement installé sur l'Arc-de-Triomphe, pourrait durablement s'installer dans la capitale. La mairie en a la volonté, tandis que Valérie Pécresse, présidente de l'Île-de-France, propose de les accrocher sur le bâtiment du Conseil régional.

« Les anneaux olympiques vont rester sur la tour Eiffel », a annoncé Anne Hidalgo à Ouest-France. Le projet séduit le CIO et il a aussi donné des idées au Comité international paralympique (IPC). « Nous ne devrions pas oublier les Agitos […] pour célébrer ce que je pense être, de loin, les Jeux paralympiques les plus spectaculaires de notre histoire », a déclaré son porte-parole mardi. L'emblème des Paralympiques, composé de trois croissants couleurs rouge, bleu et vert, qui évoquent le mouvement et dont le nom signifie « je bouge » en latin, est actuellement installé sur l'Arc de Triomphe.

Que doivent-ils devenir, en sachant que l'Arc de Triomphe est classé monument historique ? Sur le réseau social X, la président de la région Île-de-France Valérie Pécresse se dit « prête à ce que les Agitos restent sur la façade du siège de la région Île-de-France à Saint-Ouen, à quelques encablures du village des athlètes, comme un signal qui nous oblige dans les années à venir à construire une région inclusive et accessible ».

Sollicité par Ouest-France, la mairie de Paris exprime sa volonté de les conserver dans la ville. « Nous sommes en cours de discussion avec l'IPC et réfléchissons au meilleur endroit pour les accueillir », nous répond-on.

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Mais qu'en pensent les Franciliens et les touristes ? « Je ne suis pas pour les conserver, affirme Sara, 21 ans, originaire de Sevran (93). Les Jeux, c'est un instant et toutes les bonnes choses ont une fin ». Pour Stevens, « si on garde les anneaux, on doit garder les Agitos, sinon ce serait inégalitaire ». Les garder, d'accord, mais où ? « Sur l'Arc de Triomphe, pour se rappeler qu'ils s'agissaient des Jeux de Paris, et pas d'ailleurs », suggère Maria, venue de Colombie. « Pourquoi pas sur un site sportif, comme le Paris Arena La Défense, où se tiennent les épreuves de natation », propose Christian, 67 ans, maître-nageur.

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