LDC (M) | Paris prend une courte option face à Plock

Paris SG

Dans un match couperet, les Parisiens débarquent en Pologne, en ayant récupérés plusieurs éléments clés de leur effectif (Prandi, Tonnesen…). Chahutés dans le premier acte, les coéquipiers d’Elohim Prandi auront su accélerer dans un second temps pour prendre les devants face aux Polonais (26-30).

Le diesel parisien

Avantage PSG, avec 6 victoires en tout autant de rencontres. Cette septième opposition sera-t-elle synonyme de défaite pour les hommes de Raul Gonzalez ? En tout cas, ce sont les locaux qui ouvrent le score, par leur meilleur buteur, Tim Lucin. Après presque cinq minutes de jeu, le PSG débloque son compteur (2-1, 5′). Les échanges sont pour le moins rugueux, avec déjà deux exclusions temporaire, une partout. On a du mal à se comprendre du côté du champion de France : pertes de balles, duels ratés, mauvais placements… les visiteurs se mettent lentement mais surement en jambes dans ce premier quart d’heure. Heureusement pour eux, l’enfant du club Kamil Syprazk fait parler sa puissance et met les Parisiens devant (5-6, 13′).

Le moteur diesel désormais chaud, le PSG conserve son avance, Jannick Green réalisant également ses premières parades. Si les ailes sont à la peine, la base arrière se régale à l’image d’Elohim Prandi, meilleur buteur parisien dans cette première période (9-11, 24′). Sans parvenir à faire le break, les visiteurs continuent de faire la course en tête et rentrent aux vestiaires, avec un avantage d’un petit but.

Le PSG prend son envol

Jacob Holm et Andreas Palicka font leur entrée dans cette rencontre, tandis que l’ancien nîmois continue d’envoyer des missiles à 9 mètres. Le bon jeu de transition des parisiens leur permettent de se détacher de nouveau. Pas le choix, Xavi Sabate pose son deuxième temps mort, espérant une réaction immédiate de son équipe (14-17, 36′). Les locaux n’y arrivent plus en attaque, le bonne défense parisienne ne leur laisse que peu d’espace et comme si ce n’était pas suffisant, Abel Serdio se retrouve exclu une deuxième fois. Seul Gergö Fazekas parvient à se frayer un chemin.

La défense des Oilers semblent sur le point d’exploser : entre les blocs de Kamil Syprazk, les courses de Luc Steins et les nombreux renversements de jeu, on ne sait plus où donner de la tête (18-23, 46′). L’entrée en jeu de Mirko Alilovic sonnera-t-elle la révolte pour les Polonais ? En tout cas, les locaux inscrivent deux buts coup sur coup et viennent inquiéter les Parisiens. Les locaux passent à sept en attaque et se créent ainsi plus d’occasions, remontant désormais à -3. En réponse, Raul Gonzalez sort lui aussi son deuxième pivot du banc. L’attaque parisienne s’offre de nombreux jets de sept mètres, tous convertis. Un dernier but d’Elohim Prandi et Paris prend une belle option avant le match retour, la semaine prochaine à Coubertin, malgré un faible écart (26-30, score final).

 

Théo Alleaume

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