EDF (F) | Les Bleues à pleine Bâle

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Grace ZAADI (Photo by Sandra Ruhaut/Icon Sport)

Déjà qualifiées et assurées d’accéder au tour principal avec le maximum de points, les Bleues jouaient, ce soir, son dernier match de groupe face au modeste Portugal, qu’elles ont décidé de ne pas prendre à la légère.

À demi-mot, SébastienGardillou avait annoncé que les cadres allaient être alignées pour le match face au Portugal. Le sept de départ des Bleues est composé de LauraGlauser, ChloéValentini, à gauche, et PaulineCoatanea, à droite, qui n’a plus à prouver qu’elle est revenue au plus haut niveau. Sur la base arrière, GrâceZaadiDeuna est associée à LauraFlippes et TamaraHoracek. Nous avions pu apercevoir cette configuration lors de la deuxième mi-temps du match face à l’Espagne. Enfin, Pauletta Foppa garde son poste de pivot. AliciaToublanc, FlorianeAndré et DéborahLassource descendent des tribunes et Hatadou Sako, Lucie Granier et la capitaine, Estelle Nze Minko, sont laissées au repos.

Après l’ouverture du score des Portugaises, les Bleues butent une première fois sur la défense ibérique, puis Chloé Valentini, en contre attaque, et Pauline Coatanea sur Jessica Ferreira. Mais la défense française est déjà en place pour gratter les ballons, à l’image de Pauletta Foppa, qui relance pour l’ailière brestoise qui ouvre le compteur bleu (1 – 1, 4′). Rapidement en infériorité numérique, les Bleues gèrent la période grâce à un premier arrêt sur jet de 7 mètres de Laura Glauser et une offrande de Grâce Zaadi Deuna à Pauletta Foppa de l’autre côté du terrain (2 – 4, 6′). Le jeu de transition est en place, Alicia Toublanc manque son premier tir en contre-attaque, mais se rattrape directement pour inscrire son premier but de l’Euro. La défense française marque son territoire laissant muettes les Portugaises pendant 10 minutes, alors que Grâce Zaadi Deuna semble avoir retrouvé toute sa fougue en attaque, étincelante de réussite. Sébastien Gardillou a pu démarrer son turnover pendant la disette ibérique, SarahBouktit a inscrit consécutivement ses deux premiers buts de la compétition et Laura Glauser son troisième de son histoire en bleu (4 – 13, 20′). S’en suivent quelques pertes de balles bien négociées par les Portugaises qui laissent sans voix les Bleues pendant 6 minutes à leur tour. DéborahLassource, entrée à droite de la base arrière, stoppe l’hémorragie et Laura Glauser sort une nouvelle parade à 6 mètres. Les Portugaises, visages fermés, sont à la peine en fin de première période, à l’image du nouvel arrêt de la gardienne tricolore à 7 mètres sur la tentative de Patricia Rodrigues (8 – 16, MT)

Floriane André, qui avait époustouflé lors de sa dernière apparition, prend la garde des buts français en début de seconde période. Sébastien Gardillou pense déjà à la suite de la compétition en essayant le jeu à deux pivots avec Déborah Lassource et ClarisseMairot sur la base arrière. L’option est concluante, les Bleues trouvent rapidement Sarah Bouktit et Oriane Ondono (10 – 19, 35′). Floriane André enchaîne ensuite deux arrêts sur penalties sur Luciana Resende puis Patricia Rodrigues, puis deux autres sur les offensives portugaises, se mettant au diapason de ses aînées. Toujours impeccables dans le secteur défensif, les Bleues poursuivent leur jeu de transition impeccablement à l’image de la connexion entre Floriane André et Alicia Toublanc (11 – 23, 43′). Le rythme de la rencontre baisse, les Bleues semblent concentrées sur leur séquence défensive et manquent plusieurs occasions de buts. Après quatre échecs consécutifs qui ont touché les poteaux portugais, Alicia Toublanc remet la marche en avant (12 – 25, 49′). Sébastien Gardillou insiste sur les différentes défense en la faisant évoluer en 3 – 2 – 1, alors que l’attaque est toujours à la peine, à moins de 60 % de réussite. Les Bleues assurent l’essentiel, sans pour autant briller offensivement, en s’imposant finalement 16 – 28.

Invaincues à l’issue de la phase de groupe, les Bleues prendront la route de Debrecen, demain, en compagnie de la Pologne, surprenantes vainqueurs de son duel face à l’Espagne (26 – 23). Seule ombre au tableau, l’éventuelle blessure à la cheville de Coralie Lassource, sur un repli imprudent d’Ana Silva, en seconde période.

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