
Valentin Ferron (Cofidis) : « J'avais besoin de sortir de ma zone de confort »

03/09/2025 07:32 AM
Après avoir grandi et s'être révélé chez TotalEnergies, Valentin Ferron a décidé de rejoindre les rangs de la Cofidis pour les deux prochaines saisons. L'occasion pour le natif de Vienne de découvrir le calendrier World Tour à 27 ans.
Comment se passe ce début de saison ?
Tout va pour le mieux. J'ai pu bénéficier d'une préparation idéale. Je ne suis pas tombé. J'ai eu de bonnes conditions d'entraînement.
Etait-ce le moment de connaître autre chose à 27 ans après plusieurs années dans le giron de la TotalEnergies ?
C'était mon souhait de changer d'équipe pour connaître une nouvelle aventure en 2025. J'ai passé pas mal d'années dans l'équipe de Jean-René Bernaudeau. Ça se passait très bien et j'ai adoré mes années passées là-bas. Mais, pour 2025, j'avais besoin de connaître autre chose et de sortir de ma zone de confort.
J'ai eu l'opportunité de m'engager avec l'équipe Cofidis. Forcément, je suis dans un effectif plus dense avec un calendrier plus conséquent. Je rencontre de nouvelles personnes, de nouveaux coéquipiers, un nouveau staff… C'est un environnement nouveau qui peut être stimulant.
Sentez-vous que vous continuez à progresser ?
Contrairement à la nouvelle génération qui explose, je pense que la période de Covid ne m'a pas été favorable. Après, il y a eu un coup d'accélérateur dans le milieu du vélo. Les jeunes arrivent de plus en plus tôt et de plus en plus forts. Moi, je fais partie de l'ancienne génération. Je ne suis pas passé pro à 18 ans. J'ai eu une construction plus linéaire. Petit à petit, j'ai progressé. On a tous un chemin différent.
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« On a tous un chemin différent »
Quel va être votre calendrier cette saison ?
Le programme va démarrer par l'Espagne avec Castellon et Valence. Ensuite, retour en France, avec le Grand Prix La Marseillaise, le Tour de la Provence et les Boucles Drôme-Ardèche. Au niveau des grands Tours, c'est encore tôt pour le dire, mais la tendance pourrait être la Vuelta. Le calendrier est dense entre le World Tour et les courses françaises. C'est assez fourni. On ne va pas s'ennuyer !
Quel est l'objectif de cette saison ? La victoire ?
J'aimerais de nouveau lever les bras (sa 3ème et dernière victoire remonte au 11 avril 2023 avec Paris-Camembert, Ndlr). Le plus vite possible bien évidemment (sourire).
En 2022, depuis votre victoire d'étape sur le Dauphiné (6ème étape), pensez-vous avoir progressé ?
Dans la continuité de 2022, j'ai fait une bonne saison 2023. L'année dernière a été une saison décevante. J'ai hâte de repartir d'une page blanche avec une nouvelle équipe. Dans le sport de haut niveau, il faut être exigeant envers soi. Je le suis. Je fais attention à ce que je mange. Je travaille dur. Je n'attends pas qu'on me le dise.
Espérez-vous apprendre de coureurs expérimentés comme Izagirre ou Buchmann ?
C'est l'avantage quand on est dans une équipe World Tour. On côtoie des coureurs un peu plus âgés et, forcément, on apprend avec eux. C'était le cas quand il y avait Peter Sagan ou encore Jonathan Hivert et Julien Simon quand je suis passé pro. C'était enrichissant. Ils étaient très pros avec beaucoup d'expérience. Forcément, on s'en inspire.
Avez-vous une course que vous espérez découvrir cette année ?
J'avais fait une fois l'Amstel (13ème en 20123, Ndlr). J'avais bien aimé. J'aimerais être de nouveau au départ dans les prochaines années.
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