Un Racing 92 so BRITISH !
01/30/2025 09:27 AM
Avec le recrutement de joueurs comme Owen Farrell ou encore Sam James, le Racing 92 n'a pas hésité à continuer à développer sa tradition anglaise pour tenter de croire en ses rêves de succès.
Depuis qu'il est arrivé au Racing 92, Stuart Lancaster continue de construire une formation capable de rivaliser avec les meilleures du Top 14 et d'Europe. Même si, depuis le début de saison, cela ne se vérifie pas, après des déconvenues face à La Rochelle, l'UBB, le Stade Français ou encore Toulouse.
Avec cinq joueurs anglais dans son effectif avec Henry Arundell, Owen Farrell, Samuel James, Junior Kpoku ou encore Dan Lancaster (son fils) et même six en incluant l'international gallois Will Rowlands, natif de Londres, le Racing 92 a clairement pris un accent british pour composer son effectif.
« Tout le recrutement a été fait en accord avec Stuart (Lancaster) et l'ensemble du staff technique, expliquait le président Laurent Travers au moment de lancer cette nouvelle saison. On veut faire en sorte de performer au mieux et continuer à monter haut les couleurs du Racing 92. Le club est ambitieux. »
« On sait aussi qu'une saison est longue. C'est 26 matchs, sans compter la Champions Cup. C'est un championnat relevé, le meilleur du monde. On va tout faire pour jouer des titres. C'est l'ambition du Racing 92. On espère graver cette étoile sur le maillot et inscrire notre nom sur le Brennus. »
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« J'ai créé l'effectif que je voulais » (Lancaster)
Stuart Lancaster est heureux de son effectif et sait qu'il n'a pas encore offert son meilleur visage. N'hésitant pas à tenter de s'exprimer en français, le manager général compte bien répondre aux exigences de ses dirigeants.
« Je remercie les dirigeants de leur confiance. On aura un effectif moins profond. Mais quand on regarde la qualité des recrues, cela peut nous laisser de l'espoir pour la suite. On veut toujours faire mieux et viser plus haut. » Avant de préciser.
« Les décisions se prennent de façon collégiale. J'ai créé l'effectif que je voulais. Je crois dans mon groupe. Je veux avoir la possibilité de changer les joueurs et garder le même niveau. La plupart des joueurs présents seront à fond pour le club. On veut capitaliser dessus. »
Et forcément l'arrivée d'Owen Farrell est le gros plus de l'été pour la formation francilienne. « On se connait depuis 2012, quand j'avais la charge de l'équipe d'Angleterre, justifiait Stuart Lancaster. Il a représenté son équipe nationale et son club pendant de longues années avec talent. Il n'a jamais lâché et confirmé tout au long de ses saisons. Après le départ de Finn (Russell), on cherchait un numéro 10. J'ai eu la chance de lui parler du projet du Racing 92 et il s'est montré motivé. »
L’arrivée de Farrell a changé le Racing 92
De son propre aveu, l'ancien ouvreur du XV de la Rose était heureux de retrouver Lancaster au Racing 92.
« Le Racing est un grand club fantastique avec une grande histoire et de l'ambition. Je voulais me challenger. Je quitte aussi un grand club ; les Saracens. Je voulais garder ce standing. Je voulais aussi découvrir une nouvelle culture dans un grand championnat. Ça rend le challenge attrayant. Mais c'est l'ensemble du groupe qui doit exister. Il faut s'intégrer le mieux possible et tout faire pour gagner avec le Racing. »
Même si le centre Sam James n'a pas manqué de souligner l'importance d'avoir un entraîneur anglais et des compatriotes pour tenter le défi du Top 14 et de la France.
« Stuart a su trouver les mots pour nous motiver à venir. Sa présence a été importante pour accepter ce défi. Mais il n'est pas le seul. L'encadrement et l'ambition du club ne sont pas portés par une seule personne. Le Racing 92 nous a fait confiance. On espère être à la hauteur des espoirs placés en nous. »
Le fils de Lancaster doit faire ses preuves
La surprise étant plus la présence du fils de Stuart Lancaster, Dan Lancaster, qu'il a sous ses ordres pour la première fois de sa jeune carrière. Et contrairement aux idées reçues, il doit se montrer à la hauteur pour gagner sa place dans le groupe.
« C'est un joueur parmi les autres, affirmait le manager du Racing 92. Il a mérité ce qui lui arrive. Il a travaillé pour réussir. Ça reste un joueur comme un autre de l'équipe. Le principal est que l'équipe soit la meilleure et s'il est aussi bien dans son jeu, ce sera forcément un plus pour l'équipe. »
Aux joueurs maintenant de donner raison à Stuart Lancaster et démontrer que le mot victoire peut également se conjuguer au présent chez un Anglais. Encore plus dans le Top 14.
Kpoku, attention talent !
Après avoir débuté avec le Racing 92 la saison dernière, à seulement 19 ans, Junior Kpoku confirme tout son talent et promet déjà d'être un bel avenir avec les Ciel et Blanc.
« Il y a beaucoup de jeunes qui passent par notre centre de formation et ils sont en train de pousser les portes de l'équipe première pour prétendre jouer au niveau supérieur comme Lino Julien, Junior Kpoku ou Noah Zinzen, Kleo Labarbe. Ça laisse présager de belles choses. »
Stuart Lancaster est un manager heureux. Avec un centre de formation actif, le Racing 92 ne manque pas de jeunes talents et Junior Kpoku n'a pas attendu ses 19 ans pour le démontrer sur le terrain. La saison passée, il avait fait ses débuts le 24 février face au Stade Français à la Défense Arena. Derrière, il avait confirmé ses progrès au championnat du monde U20 qu'il a remporté avec l'Angleterre face à la France.
De retour, il a tout de suite été intégré à l'équipe première pour participer à la nouvelle saison de Top 14 dans un rôle d'importance. Après s'être révélé avec Exeter, le 2ème ligne s'émancipe en France. En le prolongeant jusqu'en 2027, plus une option pour 2028, Junior Kpoku s'offre le droit de continuer à croire à ses envies de succès avec le Racing 92. Un premier gros coup sur le marché des transferts pour la formation francilienne qui consolide ses actifs pour les années à venir.
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