
Le Giro y fait son grand départ : quelle place pour le vélo en Albanie ?

03/25/2025 07:15 AM
Depuis plusieurs saisons, l'Italie a toujours pris l'habitude de démarrer son Giro à l'étranger. Pour la première fois de son histoire, l'Albanie sera au programme d'un grand Tour. L'occasion de découvrir un pays qui s'ouvre au cyclisme.
Le 9 mai, l'Albanie sera au cœur de toutes les attentions. En accueillant le grand Départ du Giro 2025, le pays des Balkans confirme sa volonté de s'ouvrir au monde et de s'affirmer comme une terre de cyclisme. Si, pour le moment, les coureurs n'ont pas vraiment réussi à se faire un chemin jusqu'au plus haut niveau malgré les Albanais étant devenus professionnels comme Besmir Banushi, Redi Halilaj, Xhuliano Kamberaj, Iltjan Nika, Ylber Sefa ou encore Eugert Zhupa, le pays a depuis gagné en réputation grâce à son tour national, qui fait partie du calendrier UCI Europe Tour depuis 2017.
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« Le Giro peut aider l'Albanie »
Le sprinteur grec du Team Burgos Burpellet BH Georgios Bouglas y a participé et a pu juger de l'implantation du cyclisme en Albanie.
« Il y a 5-6 ans, j'ai fait le Tour d'Albanie. Le vélo est en train de grandir là-bas. Auparavant, ils avaient quelques coureurs qui ont réussi de belles choses comme Eugert Zhupa ou encore Ylber Sefa. »
« Maintenant, ils ont la possibilité de voir des coureurs faire de grandes courses. Le Tour d'Albanie est aussi en train de grandir. Le pays est de plus en plus européen. Il s'ouvre à la culture et au sport. Le cyclisme forcément en profite. Avant d'y aller, je pensais que cette course n'allait pas m'impressionner. Finalement, c'est une expérience incroyable que j'ai vécue. C'est un super pays. J'ai changé d'avis après cette course. C'est une bonne initiative d'aller là-bas. »
Le Tour d’Italie, vecteur de marque pour l’Europe de l’Est
Ancien coureur de la formation continentale, Asfra Racing Team, Arnaud Deleu a également participé à plusieurs reprises au Tour d'Albanie. Le Belge a ainsi pu comparer avec son pays, notamment au niveau de la ferveur locale. « Mon expérience est que le pays n'est pas prêt pour le même nombre de courses qu'en Belgique, mais les gens là-bas sont toujours ravis de regarder les courses ! » Pour lui, la venue du Giro ne peut que faire du bien au cyclisme en Albanie.
« J'espère qu'avec l'attention que l'Albanie recevra avec le Giro, davantage d'équipes viendront au Tour d'Albanie car c'est toujours un parcours exigeant avec des montées difficiles et, la plupart du temps, la chaleur est également un facteur déterminant pour la course. Pour l'avenir, je crois vraiment que le Giro pourrait aider l'Albanie à devenir un pays cycliste plus occidental, avec plus d'une course UCI au calendrier. Mon expérience avec la course et avec les équipes est très positive car, outre le parcours exigeant, il y a aussi une nature très belle. Le Giro sera donc également bon pour le tourisme international et l'économie. »
Et si la fête est au rendez-vous du Giro pour l'Albanie, nul doute que cela devrait donner quelques idées et favoriser le développement du cyclisme dans le pays. Avec le rêve de trouver aussi son phénomène comme la Slovénie…
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