NFL Team Honors IX : Green Bay

Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont (presque) fait. La plus jeune équipe à aller en playoffs dans les 50 dernières années a logiquement trébuché, chuté, s’est relevée, a pris quelques baffes, en a distribué, et a fini par réappliquer une recette déjà connu dans le Wisconsin (RUN THE TABLE !) : prendre feu derrière son Quarterback à la fin de saison pour, contrairement à l’année dernière, arracher une place dans le tournoi final. Elle a alors appliqué une autre ancienne recette (We’re nobody’s underdog) pour être le premier #7 à remporter un match de playoffs chez un adversaire invaincu à domicile avant de filer une frousse bleue aux futurs finalistes. Un jour peut-être Matt LaFleur recevra les honneurs qui lui sont dus, mais pour l’instant il doit continuer à mener les Baby Packers dans la bonne direction.

À lire en se disant qu’ils grandissent toujours trop vite.

 

GREEN BAY PACKERS
2e NFC North ~ 9-8 / 1-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2023

 

L’annonce de la mort des Packers n’était-elle pas largement exagérée ? Pour reprendre la fameuse citation de Mark Twain, d’aucuns promettaient l’enfer sur Terre à Green Bay d’avoir perdu son Hall Of Famer Quarterback… ou disons que d’aucuns espéraient que la série Brett FavreAaron Rodgers n’allait pas se poursuivre avec Jordan Love. Il était sûr qu’après avoir pourchassé l’idée d’un dernier titre avec le #12 et avoir dépensé de manière inhabituelle en Free Agency, la franchise devait retourner à ses bases… mais si vous preniez ça pour une reconstruction totale, vous risquiez d’être surpris.

Ses bases, pour rappel : on draft et on développe, avec à sa tête le #10, nouveau leader offensif qui reprenait un manche tenu de main ferme depuis 30 ans par deux légendes. L’organisation avait décidé de lui rajeunir largement le groupe des playmakers afin de faire grandir tout ce petit monde ensemble. Les receveurs Randall Cobb – Allen Lazard ayant décidé de suivre leur ancien lanceur dans la Grosse Pomme et le Tight End Marcedes Lewis n’ayant pas été resigné, voici la liste des cibles restantes : les sophomores Christian Watson, Romeo Doubs et Samori Toure, les rookies deuxième tour receveur Jayden Reed et Tight End Luke Musgrave ainsi que le troisième tour Tight End Tucker Kraft ; Josiah Deguara, drafté en 2020, faisait figure de papy croulant sous le poids des saisons. Il fallait donc s’attendre à des soucis au début, mais il était sûr que le plafond était intéressant.

C’était aussi pour cela que le club avait décidé de faire moins de changements dans les autres postes offensifs : les coureurs Aaron Jones et A.J. Dillon allaient être davantage importants avec ce secteur aérien inexpérimenté, et ils avaient largement démontré être fiables. La ligne offensive était également inchangée, mis à part pour le polyvalent sophomore Zach Tom qui avait mérité d’être titulaire ; il devait démarrer en Right Tackle à la place de Yosh Nijman et à l’opposé d’un David Bakhtiari revenu de sa blessure. L’intérieur posait aussi question : le Guard Elgton Jenkins était indéboulonnable, mais le Centre Josh Myers et l’autre Guard Jon Runyan devaient monter le volume, sans parler de Royce Newman. Bref, Matt LaFleur voulait aligner le meilleur cinq et c’était la solution qui modifiait le moins de postes pour une adaptation la plus rapide.

De l’autre côté du ballon, le message était clair avec la draft : Joe Barry était sur un siège éjectable. Alors que tout un chacun appelait de ses voeux une cible au premier tour de la draft pour Love, Brian Gutekunst était encore parti en défense avec le pass-rusher Lukas Van Ness ; le pass-rush avait en effet clairement pâti de la blessure de Rashan Gary et l’ajout de LVN devait, à terme, porter ses fruits comme pour l’ancien premier tour de 2019. Preston Smith était toujours là et le sophomore Kingsley Enagbare devait voir plus de temps de jeu vu son efficacité. L’escouade espérait aussi retrouver le Linebacker De’Vondre Campbell de 2021, lui qui avait admis avoir joué blessé et n’avoir pas été à son niveau habituel ; Quay Walker avait une année de plus et devait montrer des progrès à la fois contre la course (qui restait un souci à Green Bay) et dans le contrôle de ses émotions. Au sujet de la défense au sol, les Defensive Linemen Devonte Wyatt et T.J. Slaton étaient d’autres jeunes qui allaient devoir monter au créneau après les libérations de Jarran Reed et Dean Lowry : ils devaient amorcer la machine et faciliter ainsi le travail des Linebackers ou de Kenny Clark ; les rookies Colby Wooden et Karl Brooks seraient à surveiller.

Les seules acquisitions en Free Agency avaient été au niveau de l’arrière-garde et principalement chez les Safeties : avec le départ d’Adrian Amos, un des postes était libre à côté d’un Darnell Savage décevant ; Rudy Ford tenait la corde devant l’ex-Texan Jonathan Owens, mais on restait sceptique. Les Cornerbacks connaissaient moins d’interrogations : tout juste se demandait-on quand Eric Stokes allait revenir de PUP pour retrouver le terrain, mais il allait réintégrer un groupe de qualité avec Jaire Alexander, Rasul Douglas et Keisean Nixon.

Les équipes spéciales avaient également été largement rajeunies : l’emblématique Kicker Mason Crosby avait été remplacé par le quatrième tour Anders Carlson (le frère de Daniel) qui avait, comme Love, un sacré costume à enfiler. Le Punter Pat O’Donnell avait été supplanté par Daniel Whelan, alors que Reed venait aider Nixon à rendre les retours encore plus explosifs.

Il était totalement possible pour Green Bay de viser le même bilan que la première saison de Rodgers (6-10), voire peut-être un peu mieux, surtout dans une division qui restait jouable et avec un calendrier qui pouvait être pire. Le risque pour Green Bay était d’avoir besoin d’un temps d’adaptation et de finir par trouver son rythme pile dans la partie la plus compliquée du programme. La défense et les équipes spéciales devaient faire leur part du travail de manière plus constante car cette fois l’attaque ne pourrait pas tout faire ; de fait, il était difficile de voir Green Bay dominer comme par le passé. Cependant l’important n’était pas là : c’était de poster un bilan prometteur avec un Love prouvant qu’il était le futur.

 

La saison

 

WkLoc.AdversaireRés.ScoreBilanDétails
1@ChicagoW38-201-0d
2@Atlanta (1-0)L24-251-1co/L
3vs.New Orleans (2-0)W18-172-1cwo/W
4vs.Detroit (2-1)L20-342-2dwp
5@Las Vegas (1-3)L13-172-3o/L
6BYE
7@Denver (1-5)L17-192-4o
8vs.Minnesota (3-4)L10-242-5d
9vs.LA Rams (3-5)W20-33-5cwp
10@Pittsburgh (5-3)L19-233-6wpo
11vs.LA Chargers (4-5)W23-204-6o
12@Detroit (8-2)W29-225-6dwpo
13vs.Kansas City (8-3)W27-196-6wpo
14@NY Giants (4-8)L22-246-7co
15vs.Tampa Bay (6-7)L20-346-8cwp
16@Carolina (2-12)W33-307-8co
17@Minnesota (7-8)W33-108-8d
18vs.Chicago (7-9)W17-99-8do
PLAYOFFS
WC@#2 Dallas (12-5)W48-32
DR@#1 San Francisco (12-5)L21-24

 

Le bilan de saison régulière

 

GlobalBilans
Saison9-8
Demi-saison3-66-2
Quart-saison2-31-33-13-1
DétailBilans
Domicile5-3
Extérieur4-5
Division (d)4-2
Conférence (d+c)7-5
Équipes > .500 (w)4-3
Équipes en playoffs (p)3-3
Matchs à une possession (o)6-5
4e quart-temps (W-L-TT-TL)1-2-0-0
Prolongations0-0
DifficultéBilans
Calendrier projeté (2022)137-151-1 (0.476, 24e)
Calendrier réel (2023)137-152 (0.474, 25e)
Écart entre les deux-0.005 (15e)

 

S’il faut mettre un petit coup de frein aux attentes des fans, c’est en faisant remarquer que les Packers ont une victoire de plus avec un calendrier plus facile que l’année dernière (0.524), et à peu près comme attendu : la NFC North a été environ du même niveau global et des chutes comme celles des Bolts, Chiefs et Giants ont été contrebalancées par les progrès des Broncos, Rams, Saints ou Raiders. Le bilan contre les équipes terminant en positif a été meilleur mais il y a aussi eu 2 matchs de moins. Une stat reste cependant intéressante : +5 matchs sans avoir été mené au score avec 6 (6e) et -4 défaites sans avoir mené au score avec une seule (top) ; certes la difficulté du calendrier modère un peu cela, mais ce n’est pas si mal en ayant perdu plusieurs éléments offensifs (dont le principal).

 

La réalité

 

AttaquePackersRangAdversaireRang
Points par match22.51220.610
+0.713-1.211
TDs4483712
+212-510
Yards par match345.511335.117
+7.611-1.419
First Downs par match19.91120.023
+0.312+1.124
Third Down %47.085541.07125
+7.5853+3.44226
Redzone Drive %39.655334.10427
+3.6305-2.77114
Redzone TD %51.5621950.8779
-0.28917-2.82714
Big plays66106925
-118019
Pass/Run ratio1.385191.15229
+0.08019+0.08314
QB/Cover Rating96.4794.725
+4.510+6.426
Turnovers1861823
-48-625
DéfensePackersRangAdversaireRang
Stop %33.52118
+3.61114
Pressions316151819
+6310+1725
Sacks4516303
+118-211
Équipes SpécialesPackersRangAdversaireRang
Field Goal %81.8182481.5797
-4.38925+2.16720
Extra Point %87.1803087.0971
-7.69230-2.9036
Punt Net Yards39.72942.222
-0.722+1.826
AutresPackersRangAdversaireRang
Pénalités par match6.2255.619
+1.028-0.322
TOP moyen29:4316
-1:2728
Extra StatPackersRangAdversaireRang
Points Sur Premier Drive3814258
+166-157

 

L’offensive a progressé dans presque tous les domaines importants, y compris ceux que vous ne voyez pas, comme les +3 drives de 80+ yards jusqu’au TD à 9 (6e). À l’image de sa saison elle a toutefois été inconstante, démarrant bien mieux que l’année dernière (comme le prouve l’Extra Stat), avant de flancher (5.4 points en deuxième quart-temps – 25e) et de se reprendre drastiquement après la pause (6.8 points en troisième quart-temps – top). Avec une défense qui n’a pas beaucoup marqué (2 TDs) et qui a moins volé le cuir, c’est principalement grâce à l’attaque si les Packers continuent d’être létaux suite aux ballons récupérés avec 3.4 points consécutifs marqués par turnover (3e).

La défense, à sa décharge, continue elle aussi de protéger les ballons volés à son attaque (qui, eux aussi, ont décru en 2023) : Green Bay offre toujours aussi peu de TDs défensifs aux adversaires (un seul), en les limitant à 1.1 point consécutif par turnover (top). L’escouade a été bien moins solide sur 3e tentative et a toujours un souci avec les big plays, ce qui a fini par coûter sa place à Joe Barry, mais au moins elle a radicalement changé sur un point : -10 drives adverses de 80+ yards jusqu’au TD avec un seul (top). Et pourtant, malgré tout cela, vous n’allez pas le croire : Green Bay est l’une des trois seules équipes à avoir joué 50+% de ses actions dans le terrain adverse à 50.4% (3e).

Voici les récompenses de la saison :

 


(2021 : Aaron Rodgers)
(2022 : Aaron Jones)

Kenny Clark – DE
Plaquages44, avec 22 solo, 7 manqués
Stops25 dont 17 contre la course
Fumbles Déf.2 forcés
Pass-Rush461 snaps, 58.5 pressions dont 7.5 sacks, 7 hits et 44 hurries
Pénalités5 total, 5 acceptées, 35 yards

 

Remballez les couteaux à fromage : il est très possible que, dès l’année prochaine, un certain #10 truste cette récompense ; en attendant, son inconstance (logique mais avérée) en 2023 nous permet d’offrir enfin cet honneur à un joueur qui la mérite depuis qu’il a été drafté en 2016. Clark a encore été le leader sur la ligne défensive (et dans l’escouade entière), celui qui est à la fois actif contre la course et dans le pass-rush.

La grande question que l’on pose depuis un moment c’est de savoir s’il a reçu un peu plus d’aide, et la réponse est… que ça commence à devenir intéressant. Même si la défense contre la course continue à être sous la moyenne, c’est déjà bien mieux qu’en 2022 : 128.3 yards par match (28e), 4.4 yards par course (23e), 15 TDs (17e) et 15 big plays (24e).

Pour donner une idée, voici les progressions : -0.6 yard par course, -3 TDs et -12 big plays. Le junior T.J. Slaton continue de pousser dans ce secteur avec 35 run stops (top team), alors que le sophomore Devonte Wyatt a été une vraie menace dans le pass-rush – il doit désormais faire encore plus contre la course (21 run stops et 43.5 pressions dont 5.5 sacks). Les rookies Karl Brooks et Colby Wooden se sont montrés ici ou là, surtout le premier (25 pressions dont 4 sacks, 1 fumble forcé et 2 fumbles récupérés).

 


(2021 : La ligne offensive)
(2022 : Yosh Nijman & Zach Tom)

Zach Tom – OT
Protection656 snaps, 33 pressions dont 2 sacks, 2 hits, 29 hurries
Pénalités3 total, 2 acceptées, 10 yards

 

Après une saison rookie surprenante, Tom a confirmé qu’il sera un des piliers de l’unité dans le futur, et ce quelle que soit sa position. Il a commencé par gagner la place de Right Tackle pendant les camps et il ne l’a plus lâchée, alignant les performances remarquables que ce soit en protection ou au sol ; et tout cela sans être souvent pénalisé. Un vrai « Packer OL », choix de troisième jour polyvalent et de qualité.

Pour le reste… on fait un peu la moue, et c’est une vraie preuve de la qualité du scouting et du coaching que l’unité n’ait pas été davantage mise à mal. Le mélodrame de l’année dans l’unité a évidemment été le genou récalcitrant de David Bakhtiari qui n’a joué que 55 snaps dans la saison ; Yosh Nijman a pris sa place avant d’être détrôné par Rasheed Walker qui est parti pour être un autre « Packer OL » lui aussi : concéder 33 pressions dont 6 sacks en 515 snaps après avoir joué zéro snaps comme rookie, c’est plutôt respectable.

À l’intérieur, Elgton Jenkins a tenu la baraque (comme toujours) mais cela continue de manquer d’impact autour de lui entre Josh Myers, Jon Runyan, Sean Rhyan et Royce Newman.

 


(2021 : Davante Adams)
(2022 : AJ Dillon)

Jordan Love – QB
Passe64.2%, 4159 yards (7e), 32 TDs (2e), 11 INTs, 30 sacks
QB Rating96.1
Course50 courses, 247 yards, 4 TDs, 4 big plays, 2 BTKs
Moyennes7.2 yards par passe tentée
11.2 yards par complétion
4.9 yards par course
Fumbles Off.9 commis, 3 perdus

 

Après le « Packer OL », Love a posé les bases pour être le prochain « Packer QB » : celui qui a patiemment attendu derrière la légende et pris des notes avant de connaître une première saison complète inconstante mais pleine de promesses. On se doutait que les débuts seraient difficiles avec une attaque aussi inexpérimentée voire parfois incomplète à cause des blessures, une ligne offensive à géométrie variable, et il y a probablement quelques INTs qu’il aimerait reprendre (Pittsburgh, SF), mais dans l’ensemble c’est au-delà de ce que les fans pouvaient espérer.

Sa fin de saison a été digne d’un MVP, sa précision s’est améliorée et il n’a jamais semblé paniquer dans la poche, choisissant toujours le bon moment pour s’échapper si besoin ; ce calme est visible dans le fait que les adversaires ont adoré le tester avec 39.2% de blitz (top) et il a répondu en lançant 10 TDs et 1 INT.

Désormais il doit continuer d’apprendre, de grandir avec son groupe de receveurs, de réduire les quelques mauvaises décisions et de travailler son footwork (il lance parfois trop souvent en appui arrière).

 


(2021 : De’Vondre Campbell)
(2022 : Jaire Alexander)

Rashan Gary – LB
Plaquages44, avec 23 solo, 4 manqués
Stops27 dont 15 contre la course
Fumbles Déf.2 forcés, 2 récupérés
Pass-Rush365 snaps, 59 pressions dont 9 sacks, 11 hits et 39 hurries
Pénalités5 total, 5 acceptées, 45 yards

 

Green Bay sait que la patience paie, et Gary en est une preuve supplémentaire : après deux saisons où il a appris le métier, il est devenu une force seulement freinée par quelques ennuis physiques. Il a toujours du mal à casser son plafond de verre personnel à 10 sacks, mais il a été sur tous les fronts avec plusieurs performances dominantes.

De l’autre côté, Preston Smith a passé les 30 ans mais continue sur le même rythme : 34 stops dont 19 run stops, 43 pressions dont 8 sacks, 2 fumbles forcés et 4 passes déviées. Le sophomore Kingsley Enagbare a progressé à vue d’oeil en ajoutant 16 run stops et 24 pressions dont 2 sacks, alors que le rookie Lukas Van Ness espère faire une Rashan Gary avec une première année plutôt discrète (4 sacks).

À l’intérieur, De’Vondre Campbell est définitivement redescendu de son nuage et sa blessure ne l’a pas aidé à trouver son rythme. Quay Walker a été bien plus discipliné et les stats sont sympathiques avec 43 stops dont 26 run stops, 9.5 pressions dont 2.5 sacks, 1 pick-6 et 3 passes déviées… mais on ne peut s’empêcher de se dire qu’il manque encore quelque chose. Le changement de Coordinateur Défensif et de schéma doivent prouver une fois pour toutes s’il a été mal utilisé ou mal évalué. Isaiah McDuffie a été poussé dans la lumière avec l’absence de Campbell, et il n’a pas à rougir de sa performance.

 


(2021 : Eric Stokes)
(2022 : Christian Watson)

Jayden Reed – WR
Course11 courses, 119 yards, 2 TDs, 3 big plays, 1 BTK
Réception64 réceptions, 793 yards, 8 TDs (8e), 13 big plays, 3 BTKs
Avancé68.1%, 3 drops, 117.9 de Target Rating
Cumulé75 touches, 912 yards, 10 TDs, 16 big plays, 4 BTKs
Punt Return11 retours, 94 yards
Moyennes10.8 yards par course
12.4 yards par réception
8.5 yards par retour de punt

 

Les pro-Love vont dire que le lanceur mérite le NFL Team HonorsMost Valuable Player pour finir 2e en QB Rating avec le plus faible top team en yards à la réception. Ce n’est évidemment pas une critique de Reed qui a été formidable puisqu’il a tout simplement battu le record rookie de franchise en réceptions établi par Sterling Sharpe.

 


(2021 : Les équipes spéciales)
(2022 : L’entêtement avec Amari Rodgers sur retour)

Les équipes spéciales
FG27/33 soit 81.8% (24e)
XP34/39 soit 87.2% (30e)
Touchback43.0% (pire)
Punt46.2 yards bruts (24e) et 39.7 yards nets (29e)
Taux dans les 20y adverses31.6% (26e)
Moyenne sur retours25.3 yards par retour de kick (5e)
23.8 yards par retour adverse de kick (20e)
7.3 yards par retour de punt (28e)
11.7 yards par retour adverse de punt (26e)
TD marquésaucun TD sur retour de kick
aucun TD sur retour de punt
TD encaissésaucun TD sur retour de kick
1 TD sur retour de punt

 

Non, les soucis ne sont pas encore réglés : Anders Carlson a connu une saison inconstante avant de finir par le payer en Divisional Round, c’est incroyable d’avoir un taux de touchback aussi bas (même si Lambeau en hiver n’est pas clément pour les Kickers), la phase de punt a parfois eu des difficultés à être efficace, les retours ont toujours du mal malgré les efforts de Keisean Nixon… et il y a eu un TD encaissé.

 


(2021 : Aaron Jones & AJ Dillon)
(2022 : L’attaque terrestre)

L’attaque aérienne
Stats64.4% (17e), 233.4 yards (12e), 32 TDs (3e), 11 INTs (10e)
Moyennes7.2 yards par passe tentée (11e)
10.6 yards par complétion (9e)
YAC48.5% (24e)
QB Rating96.4 (7e)
Explosivité52 big plays (10e) dont 6 homeruns (22e)
Matchs marquants2 matchs d’un QB à 300+ yards (21e)
2 matchs d’une cible à 100+ yards (26e)

 

Ce qui rend le groupe de cibles dangereux pour le futur, c’est qu’il a fait du grabuge une bonne partie de la saison sans le seul qui ressemble de près ou de loin à un WR#1, Christian Watson : ce dernier a occupé l’intersaison actuelle à diagnostiquer son problème d’ischio, ce qui sera utile pour qu’il reste sur le terrain car, quand il y est, il est un poison (15.1 yards par réception et 5 TDs).

C’est Romeo Doubs qui suit Reed avec 59 réceptions pour 674 yards et 8 TDs, alors que le rookie Dontayvion Wicks a montré n’avoir peur de rien via 39 réceptions pour 581 yards et 4 TDs. Chez les Tight Ends, le premier rookie Luke Musgrave s’est battu contre les blessures alors que le deuxième Tucker Kraft a été présent toute la saison et s’est amélioré dans ses blocks ; ils ont ajouté 65 réceptions pour 707 yards et 3 TDs.

En parallèle, le jeu au sol a souffert des absences sur blessure d’Aaron Jones : 112.1 yards par match (15e), 4.3 yards par course (9e), 10 TDs (23e) et 14 big plays (6e).

On a bien vu cette saison qu’Il y a eu l’attaque avec Jones (172 touches pour 889 yards, 4.8 yards par occasion, 4.6 yards par course, 3 TDs) et celle avec A.J. Dillon (200 touches pour 836 yards, 3.4 yards par course, 2 TDs).

 


(2021 : La défense contre la course)
(2022 : La défense contre la course)

La couverture
Stats65.4% (17e), 206.8 yards (9e), 21 TDs (10e), 7 INTs (31e)
Moyennes6.7 yards par passe tentée (20e)
10.3 yards par complétion (18e)
YAC50.5% (14e)
QB Rating94.7 (25e)
Explosivité54 big plays (22e) dont 3 homeruns (2e)
Matchs marquants3 matchs d’un QB à 300+ yards (12e)
3 matchs d’une cible à 100+ yards (3e)

 

Non, ces stats ne sont pas catastrophiques, c’est juste qu’une fois les équipes spéciales écartées, la couverture a été un peu plus en difficulté notamment avec le manque d’INTs. C’est pourquoi l’échange de Rasul Douglas en milieu d’année a été surprenant, surtout avec un Eric Stokes toujours à l’infirmerie et Jaire Alexander qui n’a pas été épargné non plus ; ce dernier n’a pas eu son mordant habituel (66.7%, 2 TDs, 5 passes défendues, 113.4 de Cover Rating).

C’est le rookie (oui encore un) Carrington Valentine qui s’est retrouvé sur le terrain, et pour un septième tour sa performance a été bluffante avec 58.6%, 1 TD, 9 passes défendues et 86.2 de Cover Rating ; une vraie découverte, comme son presque homonyme Corey Ballentine (56.3%, 2 TDs, 1 INT, 7 passes défendues et 81.2 de Cover Rating). Dans le slot, Nixon a un peu souffert (77.8%, 3 TDs, 1 INT, 6 passes défendues et 104.8 de Cover Rating).

Les Safeties ont également eu du mal malgré les efforts de Rudy Ford (1 TD, 2 INTs et 65.0 de Cover Rating), que ce soit Darnell Savage (106.9 de Cover Rating) ou Jonathan Owens (3 TDs et 118.2 de Cover Rating) ; c’est pourquoi le groupe a vu un grand ménage.

 


(2021 : Rasul Douglas)
(2022 : Keisean Nixon)

Aucun. Ceinture chez les Packers après la dépense, mais ça marche mieux quand vos rookies ont du talent.

 


(2021 : Aucun)
(2022 : Sammy Watkins)

Aucun non plus.

 


(2021 : La victoire 24-21 contre Arizona en Week 8)
(2022 : La victoire 41-17 contre Minnesota en Week 17)

Le Wild Card. Non seulement la victoire est large, mais dominatrice de bout en bout ; c’est surtout cela qui est impressionnant.

 


(2021 : Ces satanés 49ers)
(2022 : Detroit)

La défaite 24-22 chez les Giants en Week 14. Certes il y a cette défaite à Pittsburgh en Week 10 qui aurait dû être une victoire et qui a placé les Packers à 3-6 et dans le marasme absolu. Mais la franchise s’était relancée parfaitement avec deux victoires de poids contre Detroit et Kansas City… tout ça pour retomber dans ses pires travers et pondre une bouse à MetLife avec la défense qui lâche le drive de la défaite face à Tommy DeVito.

 

Le futur

 

WkTypeLoc.AdversaireBilanStatutJNR
1STF,SPL@Philadelphia11-6Positif0
2vs.Indianapolis9-8Positif2
3@Tennessee6-11Négatif0
4vs.Minnesota7-10Négatif0
5@LA Rams10-7Positif0
6vs.Arizona4-13Négatif0
7vs.Houston10-7DivChamp0
8@Jacksonville9-8Positif0
9vs.Detroit12-5DivChamp0
10BYE
11@Chicago7-10Négatif7
12vs.San Francisco12-5DivChamp0
13TGvs.Miami11-6Positif0
14TNF@Detroit12-5DivChamp0
15SNF@Seattle9-8Positif3
16MNFvs.New Orleans9-8Positif0
17@Minnesota7-10Négatif-1
18vs.Chicago7-10Négatif-3

 

MatchsNombreRang
Vs. équipes avec un bilan positif en 2023114
Vs. équipes qualifiées en playoffs en 2023717
BilansBilanRang
Cumulé total152-137 (0.526)4
Cumulé à domicile81-72 (0.529)9
Cumulé à l’extérieur71-65 (0.522)11
Écart domicile/extérieur0.00718
Stats additionnellesValeurRang
Kilométrage total théorique1045811
Total jours nets de repos entre les matchs+85

 

Rien de tordu dans ce programme (bien que le passage San Francisco – Miami en cinq jours n’est pas un cadeau même à domicile), mais aucun vrai moment de répit non plus, surtout après la Week 6. La bye week ne sera pas de trop pour digérer l’enchaînement juste avant, et se préparer à celui qui arrive juste après.

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