Gameday : Matchs du Dimanche Week 18

07/01/2024 17:00

Sommaire

New York Jets @ New England Patriots
Atlanta Falcons @ New Orleans Saints
Tampa Bay Buccaneers @ Carolina Panthers
Minnesota Vikings @ Detroit Lions
Cleveland Browns @ Cincinnati Bengals
Jacksonville Jaguars @ Tennessee Titans
Chicago Bears @ Green Bay Packers
Seattle Seahawks @ Arizona Cardinals
Philadelphia Eagles @ New York Giants
Dallas Cowboys @ Washington Commanders
Denver Broncos @ Las Vegas Raiders
Los Angeles Rams @ San Francisco 49ers
Kansas City Chiefs @ Los Angeles Chargers
Buffalo Bills @ Miami Dolphins

New York Jets (6-10) @ New England Patriots (4-12)

Est-ce le dernier match de Billou ? Les Jets vont-ils mettre fin à ces 15 défaites consécutives face à New England ?

Avec deux fortes défenses et deux mauvaises attaques, on risque d’avoir le même match qu’à l’aller, avec un score bas. Les Patriots sont notamment efficaces contre la course : Trevor Siemian va devoir faire chauffer le bras.

New England a réussi à être pire offensivement que les Jets, et face à la défense aérienne de New York cela ne devrait pas aller mieux.

Léger avantage aux visiteurs sur le plan défensif.

Atlanta Falcons (7-9) @ New Orleans Saints (8-8)

Les Panthers peuvent faire un gros cadeau au vainqueur de ce match qui décrocherait la tête de la NFC South, mais dans le cas contraire les Saints possèdent une autre porte d’entrée via la Wild Card, ce qui n’est pas le cas des Falcons.

La rivalité Falcons-Saints – dont on ne parle pas autant que d’autres mais qui est pourtant très féroce – est à 54-53 pour Atlanta (54-54 si on compte les playoffs), dont 27-26 (27-27) à Atlanta ; on ne peut pas faire plus équilibré pour ce match couperet. Taylor Heinicke est incertain, ce qui pourrait remettre Desmond Ridder en selle face à une escouade défensive de New Orleans qu’on ne présente plus : son but #1 sera de freiner Bijan Robinson au sol, lui qui avait exploité les quelques faiblesses que le front-7 de Louisiane a démontrées. Cela risque d’être bien plus difficile par les airs quelque soit le lanceur.

Contrairement à Atlanta, New Orleans peut aussi se qualifier en tant que Wild Card à condition que Green Bay et Seattle perdent. Et pour cela, il va falloir faire une chose qui a éludé les visiteurs pendant tout le match aller : prendre la baballe et poser le peton dans la zone au bout du terrain dédié à Atlanta. Blake Grupe avait fait chauffer la jambe avec 5 FGs mais cela n’avait pas suffi : Derek Carr doit encore voir Jessie Bates dans ses cauchemars, lui qui avait stoppé deux drives en redzone et réussi un pick-6. C’est à l’image d’une couverture des visiteurs qui a fait une sacrée saison et qui sera encore une menace pour le lanceur. La voie du sol est un peu plus ouverte mais il faudrait que le Kamarade soit présent et les Saints ont eu du mal toute la saison à obtenir une production constante.

Ce TD scoré sur pick-6 en Week 12 avait été très important puisque les Falcons ne sont pas du tout adeptes du vol de cuir ; ils ont même un turnover differential assez catastrophique à -9 alors que les Saints sont largement positifs à +8. Voler un ou deux ballons et finir une ou deux fois en endzone pourraient suffire pour les locaux.

Tampa Bay Buccaneers (8-8) @ Carolina Panthers (2-14)

Tampa Bay a grillé un joker la semaine dernière et le faux-pas est désormais interdit : c’est la victoire et la division ou les vacances (sauf si Falcons et Saints trouvent le moyen de faire match nul).

Les Bucs avaient mis un certain temps avant de trouver la solution à l’aller et s’étaient fait peur sur la fin. Il faudra être plus efficace offensivement et éviter de redonner la balle à une défense qui a beaucoup de mal à les voler. Baker Mayfield, Mike Evans et Chris Godwin ont le talent pour surpasser la défense des Cats, et même Rachaad White avait été remarquable en Week 13 ; à lui de trouver les clés pour refaire la même performance.

Tout aussi surprenant, Chuba Hubbard avait réussi à avoir un impact sur le match (et pas seulement en scorant) face à un front-7 qui reste solide contre la course ; il devra refaire la même pour aider Bryce Young à ne pas être exposé au pass-rush, tout en possédant le cuir et gardant le score relativement bas.

Avantage évident aux Bucs mais ils devront quand même veiller à faire le travail et à ne pas laisser les Cats dans le match trop longtemps ; match intra-division à l’extérieur etc.

Minnesota Vikings (7-9) @ Detroit Lions (11-5)

Les Lions doivent l’emporter pour avoir une chance d’accrocher le #2, puis ils devront attendre les résultats de Dallas et Philly à 22h ; les Vikes, eux, doivent gagner puis attendre des défaites de Green Bay, Seattle et d’au moins une équipe entre New Orleans et Tampa Bay.

Nick Mullens revient aux manettes après la performance fantomatique de Jaren Hall : il avait arrosé à foison à l’aller, ce qui avait donné des yards mais également 4 INTs qui avaient fini par couler Minnesota. Le jeu au sol ayant toujours peu de chances de progresser contre le front-7 de Detroit, on devrait encore voir le passeur utiliser son bras ; il reste à voir si les conséquences seront les mêmes face à une arrière-garde qui va récupérer C.J. Gardner-Johnson.

Les Vikes vont devoir faire bien mieux en couverture que contre Green Bay sinon le match va être moins serré qu’il y a trois semaines : Jared Goff, Amon-Ra St. Brown, Sam LaPorta et les autres vont passer le match à se balader. La ligne offensive devrait s’aligner malgré plusieurs joueurs sur l’injury report : elle aura son importance pour protéger Goff et ouvrir les brèches au sol.

Il est tentant de penser que le résultat sera le même qu’à l’aller et pour les mêmes raisons : une attaque des Vikes trop unidimensionnelle qui finit par perdre le cuir.

Cleveland Browns (11-5) @ Cincinnati Bengals (8-8)

Certes Cleveland n’a rien à jouer et Cincinnati est éliminé, mais terminer à 12 victoires donnerait un bilan supérieur à 0.700 aux Browns qu’ils n’ont plus connu depuis 1986.

Ce match comptant pour du beurre, Joe Flacco va pouvoir reposer ses vieilles articulations avant le déplacement en Wild Card Round. P.J. Walker reprend le manche face à une défense de Cincinnati qui autorise trop de yards à cause des big plays et des 3e tentatives ; elle semble tenir en redzone mais le souci c’est qu’elle a autorisé trop de visites (63 voyages adverses – 31e).

Vous voyez le score du match aller ? Certes c’était avec un Joe Burrow sur une jambe (ou presque), mais c’est Jeff Driskel qui va démarrer la rencontre, et même si les Browns reposent quelques titulaires, ce ne sera pas une partie de plaisir pour lui.

Cleveland reste favori.

Jacksonville Jaguars (9-7) @ Tennessee Titans (5-11)

Les résultats d’hier ont mis les Jaguars dos au mur : la victoire de Pittsburgh et le non-match nul entre Indy et Houston forcent les visiteurs à remporter le match et arracher le titre de division, sinon ils sont éliminés.

Le match aller avait été une formalité, Jacksonville menant 27-0 après 42 minutes de jeu. Trevor Lawrence avait été excellent, scorant par son bras et ses jambes : les fans retiennent leur souffle car le Quarterback n’a pas été épargné par les blessures et sa disponibilité, tout comme celle de Christian Kirk qui avait aussi fait un carton, sera décidée au dernier moment. Il va sans dire que les floridiens préfèreraient avoir le duo dynamique et le voir profiter d’une arrière-garde qui va manquer plusieurs pièces. Rajoutez en plus l’incertitude autour de Zay Jones et cela commence à faire beaucoup pour un match couperet, surtout que le jeu au sol pourrait patiner.

Tennessee ne joue plus grand chose à part améliorer sa position de draft et casser les rêves de playoffs des Jags. Pas d’incertitude les concernant sur l’identité du lanceur : la saison rookie de Will Levis est terminée, et Ryan Tannehill va diriger le dernier match d’une deuxième année perdue de suite pour ceux qui étaient encore #1 dans la conférence il y a deux ans. L’ex-Dolphin risque d’avoir du travail vu la bonne tenue de la défense des visiteurs au sol : comme elle est également solide sur 3e tentative et habile dans le chapardage de ballons, les locaux vont devoir mieux protéger le lanceur et ne pas redonner la possession trop vite.

Les Jags auront-ils leurs armes offensives ? Seront-elles suffisamment affûtées ?

Chicago Bears (7-9) @ Green Bay Packers (8-8)

Comme l’année dernière, Green Bay a besoin d’une victoire à domicile contre un rival de division sur la pente ascendante pour se qualifier à la place de Seattle ; mais pour autant la situation n’est pas exactement la même.

Justin Fields avait terminé meilleur coureur des Bears et auteur de deux ballons perdus dont un pick-6 qui avait tué tout suspense à l’aller ; il va sans dire qu’il devra faire mieux sur la deuxième partie, et qu’il serait sympathique que quelqu’un l’aide sur la première. On sait que la défense des Packers a du mal historiquement avec les Quarterbacks coureurs (et même ceux qui ne le sont pas, cf. le match contre les Giants), mais il serait plus utile que le jeu au sol traditionnel porte le cuir via Khalil Herbert – s’il est là – et D’Onta Foreman. Le jeu aérien risque de pâtir de l’absence du Moon Man, surtout si DJ Moore et Cole Kmet, incertains, ne s’alignent pas.

De ce côté de l’affrontement, c’est le duel entre les deux escouades qui montent : l’attaque de Green Bay pourrait enfin récupérer quasiment toutes ses armes offensives pour ce match après avoir brillé sans une partie d’entre elles ; en face la défense de Chicago est montée en puissance depuis l’arrivée de Montez Sweat, même si elle devra se passer de Jaylon Johnson. Les Bears savent que tout commence avec Aaron Jones et que quand il va, l’attaque est d’un autre niveau ; c’est seulement une fois le #33 arrêté qu’il faut s’occuper d’un Jordan Love en pleine confiance.

Le match aller s’était gagné dans les tranchées, et Green Bay conserve un avantage des deux côtés : Chicago doit protéger le cuir, manger l’horloge au sol, voler le cuir et mettre davantage la pression sur Love qu’en Week 1 pour espérer l’emporter et ne pas subir un 5e sweep de suite.

Seattle Seahawks (8-8) @ Arizona Cardinals (4-12)

Comme l’année dernière, Seattle a besoin d’une victoire contre un rival de division mal en point et de la défaite de Green Bay pour se qualifier à leur place.

Seattle n’a pas forcément besoin de revoir le match d’Arizona contre Philly pour se rappeler que le match aller n’avait pas été si facile : les Hawks s’étaient lentement éloignés au score mais étaient toujours restés à portée de tir de Josh Dobbs et ses partenaires jusqu’au dernier FG à 2:17 de la fin. C’était sans DK Metcalf et avec Kenneth Walker qui avait été brillant : le receveur est présent et devrait aider Geno Smith à progresser, mais le coureur pourrait rater la rencontre.

Kyler Murray n’était pas encore revenu en Week 7, et il pourrait booster le jeu au sol avec James Conner contre un front-7 qui reste largement attaquable. Greg Dortch sort de sa meilleure performance de la saison, et il pourrait être une arme aux côtés de Trey McBride que les visiteurs vont devoir surveiller.

Les Seahawks avaient eu un mal de chien à se défaire des Rams l’année dernière, l’emportant en prolongations ; ils ne doivent pas laisser Arizona s’accrocher car cette équipe est capable de renverser la situation si on lui laisse l’opportunité.

Philadelphia Eagles (11-5) @ New York Giants (5-11)

Philly a reperdu la main sur la division et doit recevoir de l’aide de Washington sous peine d’être un énième champion de NFC East incapable de faire le doublé… et de se déplacer chez le champion de NFC South en Wild Card Round.

Le match aller n’était pas si loin : on se rappelle de la difficulté de Philly à l’emporter ; les Eagles étaient encore tombés en sommeil en deuxième mi-temps avant de se réveiller en 4e quart-temps et de scorer les points nécessaires. Les visiteurs avaient progressé mais n’avaient pas suffisamment concrétisé, ce qui est plutôt surprenant vu leurs stats en redzone et celle de la défense des Giants ; il faudra éviter cela… et les turnovers.

La perte de Jonathan Gannon a-t-elle été si catastrophique que cela ? On peut se poser la question vu les stats de la défense et son écroulement en deuxième mi-temps face à Arizona. Cette fois Tyrod Taylor va démarrer le match et il avait été une étincelle offensive pour les Giants à l’aller malgré une INT ; Saquon Barkley devrait encore être utilisé massivement.

Le Gameday a arrêté de prédire quoi que ce soit sur les Eagles, surtout s’ils continuent à pioncer en deuxième mi-temps.

Dallas Cowboys (11-5) @ Washington Commanders (4-12)

Dallas a toutes les cartes en main pour devenir champion et continuer cette série incroyable depuis 2005 qui couronne un champion de NFC East différent chaque année.

Le match aller était également assez proche pour se rappeler que le score final avait été un peu trompeur : les Commies avaient tenu pendant 45 minutes avant de craquer complètement. Vu les « performances » de la défense de la capitale, cela risque encore d’avoir lieu, sauf si les blessures des Boys sur la ligne offensive pèsent trop lourd.

Il faudra en effet que la défense des locaux fasse un gros travail pour garder le score proche étant donné les difficultés offensives et le pire turnover differential de la ligue à -12. Dallas a néanmoins intérêt à travailler sa défense contre la course sinon ils pourraient le payer en playoffs.

Dallas doit rester sérieux pour assurer la division et le #2.

Denver Broncos (8-8) @ Las Vegas Raiders (7-9)

Les Broncos et les Raiders ont plutôt bien réagi après un début compliqué mais ont raté le coche en ne profitant pas de Chiefs moins souverains ; les deux équipes vont chercher à terminer la saison 2023-2024 avec un succès.

Jarrett Stidham a décroché la victoire la semaine dernière, mais c’était un match assez moche. La défense des Raiders a été une belle surprise en cette deuxième partie de saison : elle a été notamment redoutable pour garder les adversaires hors de sa redzone (50 voyages adverses – 10e).

Offensivement, cela a été bien plus compliqué pour les locaux, et Aidan O’Connell devrait s’appuyer sur le jeu au sol pour progresser face au front-7.

Le match pourrait encore être serré comme à l’aller.

Los Angeles Rams (9-7) @ San Francisco 49ers (12-4)

Les 49ers sont assurés de terminer en tête de la NFC mais les Rams aimeraient bien assurer le #6 dans le cas où Green Bay l’emporte.

Cette Week 18 est la semaine des longues séries puisque, comme Chicago face à Green Bay, les Rams vont essayer de ne pas subir un 5e sweep de suite contre les 49ers. Le souci c’est qu’ils arrivent sans Matthew Stafford, Kyren Williams et Cooper Kupp ; c’est donc Carson Wentz qui va devoir naviguer la défense des locaux sans avoir lancé une passe en 2023. Certes cette dernière n’aura pas plusieurs titulaires non plus, mais les Rams ont plus ou moins décidé de préparer le Wild Card Round.

Les 49ers vont prendre des précautions avec le mollet de Christian McCaffrey, il est donc logique de ne pas le voir s’aligner pour ce match qui n’a pas d’importance. Brock Purdy va également prendre un peu de repos, laissant Sam Darnold s’occuper de mener l’offensive. Wentz vs. Darnold, non, nous n’avons pas magiquement été téléportés en 2019, comme nous l’avons dit en introduction ce match a peu d’enjeux.

Les locaux seraient favoris de base avec The Darnold, davantage avec les absents en attaque du côté des visiteurs.

Kansas City Chiefs (10-6) @ Los Angeles Chargers (5-11)

Les Chiefs ont (enfin) assuré la division et le #3, ils peuvent souffler un peu avec ce match sans enjeu contre les Bolts.

Si les Patriots ont la plus longue série de victoires contre un adversaire, les Chiefs ont la plus longue série de victoires chez un adversaire avec 9 victoires consécutives à San Diego / L.A.. Kansas City n’ayant rien à jouer, Blaine Gabbert sera le titulaire et va essayer de poursuivre la série contre une couverture des locaux en difficulté.

Easton Stick, lui, va affronter une défense qui est prête pour les playoffs depuis le début de la saison, mais il faudra surveiller combien de titulaires vont jouer.

Et après cela, pendant qu’une équipe se préparera pour les playoffs, l’autre se préparera à trouver ses nouveaux leaders.

Buffalo Bills (10-6) @ Miami Dolphins (11-5)

Le dernier match de la saison régulière, comme toujours, est à la fois acteur et spectateur de la course aux playoffs. Au début de la rencontre, Buffalo connaîtra déjà depuis longtemps le résultat du match de Jacksonville : si les jaguars ont perdu, Buffalo est qualifié d’office a minima en Wild Card ; si les Jaguars ont gagné, les Bills sont dos au mur et doivent l’emporter pour aller en playoffs. Mais les Dolphins, déjà assurés de leur place, ont tout intérêt à leur barrer la route afin de garder ce seed #2 durement acquis et repartir de l'avant après l'humiliation de la semaine passée.

Alors qu'on les pensait finis, les Bills viennent d'enchaîner 4 victoires afin de garder leur destin entre les mains.

Le grand artisan de cette réussite est bien évidemment Josh Allen. S'il continue de laisser trop de turnovers aux adversaires (16 INTs, 3 fumbles), il porte néanmoins son équipe sur ses épaules et marque beaucoup cette saison (27 TDs lancés + 15 TDs courus). Sa ligne offensive fait du très bon boulot, même si cela aide quand le Quarterback peut courir. Le pass-rush des Dolphins faisait partie des meilleurs mais la perte de leur leader Bradley Chubb va leur faire mal ; il faudra que la D-Line mette la pression grâce à Zach Sieler et Christian Wilkins (18 sacks à deux).

Pour aider Allen, les Bills peuvent compter sur un très bon corps de receveurs avec en tête un Stefon Diggs auteur d'une nouvelle saison à 1000+y (1096y, 8 TDs). Gabe Davis continue d'être irrégulier mais reste un très bon receveur #2 (747y, 7 TDs), tandis que le rookie Tight End Dalton Kincaid réalise une très belle première saison (589y, 2 TDs). Et si besoin, les Bills peuvent aussi demander à Khalil Shakir d’attraper quelques passes courtes pour les transformer en big plays. Là encore, les Dolphins ont les joueurs pour contrer leur adversaire, mais l'absence de Xavien Howard pourrait compter. Jevon Holland et Jalen Ramsey devront donc être à 100% tout le match pour ralentir l'attaque adverse.

Au sol, les Bills semblent enfin avoir trouvé leur coureur #1 après plusieurs années de disette. Le jeune James Cook est parfait au sein de cette attaque, et vient de réaliser une superbe saison (1500y cumulés dont 1000+y au sol), Le front-7 et David Long Jr devront donc être sur tous les fronts pour empêcher le coureur de briller encore.

L'attaque des Bills est réputée, et sera le principal artisan de la potentielle réussite de Buffalo.

Les Dolphins veulent oublier leur dernier match, garder leur seed #2 et possiblement éliminer un rival si Jacksonville a fait le travail.

La super attaque créée chez les Dolphins a parfaitement remplie son rôle cette saison, et Tua Tagovailoa en est une des raisons. Le Quarterback a réalisé une nouvelle belle année (70%, 28 TDs, 12 INTs), surtout pour un Quarterback que l'on a voulu enterrer après sa saison rookie. Sa ligne offensive est bonne, et elle sera au complet pour ce match. Le pass-rush des Bills mené par le duo Leonard Floyd – Ed Oliver (20 sacks à deux) aura un rôle important lors de ce match : quand Tua a la pression, il perd un peu ses moyens.

Le lanceur comptera une fois de plus sur le meilleur receveur de NFL avec Tyreek Hill (1717y, 12 TDs). Sans lui, les Dolphins serait une bien différente équipe. Jaylen Waddle (1014y, 4 TDs) ne fera pas encore son retour pour le plus grand malheur de son Quarterback, tandis que le Tight End Durham Smythe se montre un peu plus dernièrement et pourrait bien marquer son 1er TD de la saison. Les Bills ont les joueurs pour ennuyer les Dolphins, mais il faudra malgré tout que Rasul Douglas sorte un match monstrueux pour limiter Hill comme il faut.

L’absence de Raheem Mostert (1012y, 18 TDs) reste un problème, même si De'Von Achane est un excellent coureur capable de tout faire. Le front-7 des Bills aura du pain sur la planche, et Terrel Bernard devra finir son excellente saison de la plus belle des manières.

Deux grosses attaques, deux défenses intéressantes, tous les ingrédients pour un match explosif.

Si les Dolphins l'emportent, personne ne voudra les jouer en playoffs. Si les Bills l'emportent, personne ne voudra les jouer, mais les Kansas City Chiefs ne seront pas plus contents que cela de recevoir des Dolphins qui finiraient #6 (même s’ils avaient gagné le match de saison régulière contre eux). Quoiqu'il en soit, ces deux équipes sauront exactement à quoi s'attendre puisque tous les autres matchs seront finis… et nous aussi.