Santé du cheval : Tous attentifs contre le virus West Nile

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En fin d'été, les moustiques sont souvent de sortie, notamment dans le sud de la France, et certains peuvent véhiculer le virus West Nile, qui cause une maladie virale appelée la fièvre de West-Nile. Zoom sur cette pathologie parfois mortelle ou pouvant laisser des séquelles nerveuses.

Ces derniers jours, trois chevaux et un homme ont été infectés par le virus West Nile. Des suspicions de contamination pour quatre autres chevaux font actuellement l'objet d'une surveillance particulière. Ce ne sont pas des contaminations à prendre à la légère. En effet, la maladie associée, la fièvre de West-Nile, aussi appelée encéphalite West- Nile ou méningoencéphalite West-Nile. Les chevaux ne sont pas les seuls à pouvoir être touchés. Cette maladie concerne tous les mammifères, y compris les humains.

Depuis quelques années, on assiste à une recrudescence du virus. Pour lutter contre les moustiques, on veillera à éliminer les eaux stagnantes. Certaines sociétés, à l'image de Qista, proposent également des solutions anti-moustique. Qista a notamment installé quinze bornes anti-moustique à Versailles pour protétger les chevaux des Jeux. Ils n'ont utilisé aucune substance toxique. En plus d'un pouvoir de protection, cette borne assure le suivi des populations de moustiques.

Symptômes possibles avec le virus West Nile

Lorsqu'un moustique infecté pique un cheval, le virus peut se propager dans son organisme et certains peuvent présenter des signes cliniques graves. Ceux-ci incluent3 : perte d'appétit, dépression, ataxie, cécité apparente, mouvements d'appui de la tête, démarche en cercle, difficulté à avaler, faiblesse musculaire pouvant évoluer vers une paralysie, des troubles de l'équilibre, des convulsions. C'est une maladie qui peut être fatale dans les cas les plus graves.

« Le virus du Nil, transmis par les moustiques, pose un risque sérieux pour les chevaux, avec des symptômes neurologiques graves possibles. Il est crucial d'être vigilant, car une propagation de cette maladie en France pourrait avoir des conséquences lourdes. », souligne le docteur Mélaine Dahoui, entomologiste chez Qista. Une maladie qui risque de prendre de l'ampleur avec le réchauffement climatique.

Plus d'infos sur la maladie sur le site du RESPE.

(avec communiqué)

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