Santé du cheval : La cicatrisation d'une plaie

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Toute apparition de plaie, sur le cheval comme sur tout autre être vivant, nécessitera sa bonne cicatrisation afin d'éviter tout risque d'infection ou de complication plus grave. Dans certains cas, il arrive que cette cicatrisation tarde, voire échoue. Quelles sont les bons réflexes à avoir ? Réponses du Dr. vétérinaire Jérôme Transetti.

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles une plaie peut ne pas cicatriser. Certaines plaies sont « à la portée » du cheval, qui va sans arrêt se lécher, se gratter et donc rouvrir la blessure périodiquement. D'autres plaies s'infectent, ce qui provoque une suppuration chronique et empêche la cicatrisation.

Les chevaux, mal nourris, âgés ou atteints par certaines maladies ont en général du mal à cicatriser. L'utilisation de certains médicaments pénalise également la bonne réparation des plaies. Enfin, certaines blessures, de par leur importance ou leur localisation (sur une articulation en mouvement, loin des vaisseaux sanguins) vont naturellement moins bien cicatriser que d'autres.

Dans tous les cas, si vous faites face à une plaie qui cicatrise mal malgré des soins réguliers, appelez votre vétérinaire. Lui seul sera en mesure de poser un diagnostic précis et d'expliquer la raison de la mauvaise cicatrisation.

Cicatrisation : Quid des tendons ?

Puisque nous évoquons ici la cicatrisation, intéressons-nous aussi à celle des tendons. Contrairement aux plaies que nous évoquions précédemment, les plaies « externes », le cheval peut aussi souffrir de plaies « internes ». C'est notamment le cas des chevaux de course, dont les membres font l'objet d'une sollicitation particulièrement intense. Ils présentent ainsi des affections comparables à celles de l'homme, y compris au niveau des tendons. Lorsqu'ils souffrent d'une atteinte, la douleur entraîne généralement une boiterie chez le cheval.

Les peignages chirurgicaux de tendons, dont le but est d'éliminer les nodules lésionnels, de manière à favoriser la cicatrisation et la régénérescence du tendon, peuvent s'utiliser sur les équidés. Les résultats sont très favorables et s'obtiennent en quelques semaines. La guérison, qui correspond à la cicatrisation du tissu conjonctif, s'apprécie par la disparition de la boiterie et la reprise de l'entraînement.

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