Pauline Basquin, la nouvelle cheffe de file du dressage français

À moins de trois mois des Jeux olympiques de Paris, celle qui est désormais considérée comme le nouveau pilier de l'équipe de France de dressage, Pauline Basquin, revient sur le parcours qui l'a menée jusqu'à s'approcher du Top 10 mondial.

C'est à l'occasion du Printemps des sports équestres et de son CDI 5* que nous avons longuement échangé avec la cavalière de l'équipe de France de dressage, Pauline Basquin. Si nous suivons son ascension depuis maintenant plusieurs années, il était largement temps de s'intéresser de plus près à son parcours et au chemin qui l'a conduite à devenir la nouvelle cheffe de file d'une équipe de dressage en plein éveil ! Fontainebleau, comme l'avait annoncé le sélectionneur des Bleus, Jean Morel, marquait véritablement le début de la course à la sélection olympique pour les couples inscrits sur la liste fédérale « À cheval pour Paris », dont Pauline Basquin et Sertorius de Rima Z*IFCE font partie.

Après avoir passé un hiver très studieux à peaufiner de nombreux détails sur plusieurs étapes du circuit Coupe du monde FEI (Lyon, Stuttgart, Amsterdam ou encore 's-Hertogenbosch), Pauline était bien évidemment de la fête à Fontainebleau avec son petit bai de 14 ans, fils de Sandro Hit, Sertorius de Rima Z*IFCE. Un retour en extérieur qui s'est soldé par une deuxième place ex-aequo dans le Grand Prix (face à la Britannique Charlotte Fry avec Everdale !) et une troisième place dans la Reprise libre en Musique. La semaine suivante, la paire tricolore confirmait son statut de leader en réalisant la meilleure performance tricolore dans le Grand Prix du CDIO 5* de Compiègne (7e) et en manquant de très peu une première victoire à ce niveau dans la Reprise libre en musique (2e).

Mais avant de revenir plus en détail sur l'évolution du couple formé par Pauline et son Serto, comme elle aime à l'appeler, repartons un petit peu en arrière pour en savoir plus sur le chemin parcouru par celle qui devenait la première femme écuyer du Cadre noir de Saumur.

Un parcours sportif

C'est en Bretagne, près de Rennes, que Pauline découvre l'équitation puisque ses parents y tenaient un poney-club. « Jusqu'à mon arrivée à Saumur en 2005 pour passer mon BE2, je n'ai monté qu'avec mon père, c'est lui qui m'a formée, il a été mon premier mentor », lance Pauline. Alors qu'elle grandit, ses parents ne l'incitent pas du tout à avoir un jour l'envie de reprendre les rênes de leur structure.

Pour lire la suite de notre reportage sur Pauline Basquin, rendez-vous dans le numéro 629 de Cheval magazine, disponible en kiosque ou en ligne.

×