La deuxième phase du projet EUnetHorse prend fin

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La deuxième phase du projet européen EUnetHorse, débutée en janvier 2024 et consistant à identifier les solutions aux problèmes soulevés dans le premier volet, vient de s'achever. Au total, ce sont plus de 400 solutions qui feront l'objet d'une évaluation au cours de la troisième phase du projet.

EunetHorse, le projet européen de mise en commun des partages de connaissances au sein de la filière équine, continue son développement. Créé afin de répondre aux problématiques et enjeux de demain dans la filière, sa deuxième phase vient de s'achever. Alors que la première consistait à identifier les besoins des exploitants agricoles, celle-ci permettait d'identifier des solutions pour répondre à ces besoins et apporter une solution aux problématiques.

Un millier de solutions à travers l'Europe

Pour rappel, le projet EUnetHorse concerne neuf pays : Allemagne, Belgique, Espagne, Finlande, France, Pologne, Portugal, Roumanie et Suisse. Comme pour chacune des grandes étapes du projet EUnetHorse, un premier travail au niveau national a permis l'identification des solutions.

En France, l'IFCE – qui est le coordinateur national du projet, en plus d'en être le coordinateur européen –, s'est d'abord appuyé sur les résultats des interviews des exploitants réalisées lors de la première phase du projet. Ensuite, l'institution a fait appel à une partie de ses agents lors d'un atelier interne au mois de mars 2024 pour obtenir ses premières pistes. Puis, elle a rassemblé des partenaires extérieurs lors d'un atelier national pour définir d'autres solutions. Conseillers, chercheurs, exploitants agricoles équins, formateurs, vétérinaires et ingénieurs se sont ainsi réunis le 18 avril 2024 sur le site IFCE de Saumur. Au total, les experts français ont identifié 655 solutions.

Enfin, du 21 au 24 mai, les quinze partenaires du projet EUnetHorse ont participé au second atelier européen du projet, à Göttingen, en Allemagne. Ainsi, leurs échanges ont permis de mettre en avant plus de 1 000 solutions en faisant remonter le travail des filières équines des neuf pays concernés.

Vers l'évaluation de plus de 400 solutions

Si la troisième phase du projet concerne l'évaluation des solutions, elles ne pourront pas être toutes faites simultanément. Dans un premier temps, seules celles dont le niveau de maturité technologique et scientifique est le plus élevé peuvent faire l'objet d'une évaluation. Il s'agit des solutions prêtes à être mises en place dès maintenant. L'objectif est de ne sélectionner que celles qui permettront aux exploitations d'être plus résilientes et performantes au travers des trois thématiques du projet. Pour rappel, ces trois thématiques portent sur la performance socio-économique, la santé et le bien-être des équidés et la durabilité environnementale des exploitations.

Parmi les solutions identifiées, l'évaluation de 419 d'entre elles est possible dès le mois de septembre 2024. Elle s'effectue selon une grille multicritères élaborée par les partenaires du projet EUnetHorse, d'abord au niveau national, puis européen. Elles se répartissent comme suit :
- 163 solutions concernent la performance socio-économique,
- 69 s'apparentent à la santé et au bien-être,
- 170 font écho à la durabilité environnementale,
- 17 représentent les sujets transversaux.

Bien évidemment, ces nombres pourraient évoluer dans les prochains mois. En effet, les différents pays du consortium choisissent les solutions qu'ils veulent pour leurs évaluations nationales. Ainsi, toutes ne seront pas forcément sélectionnées pour cette troisième phase.

EUnetHorse, quésaco ?

Amorcé en mars 2023, le projet EUnetHorse est le premier projet financé par le programme de recherche de la commission européenne, Horizon Europe, dédié aux équidés. Il s'agit d'un projet de réseau thématique européen d'échange de connaissances et de bonnes pratiques entre les différents acteurs et parties prenantes de la filière équine. Son objectif consiste à améliorer la résilience et la performance des exploitations agricoles équines.

Pour cela, le projet entend répondre aux besoins des exploitants agricoles équins en leur proposant des solutions et bonnes pratiques qu'ils peuvent mettre en place dans leurs exploitations. Celles-ci peuvent prendre plusieurs formes : outils digitaux, outils de diagnostics, connaissances scientifiques, technologies, bonnes pratiques, etc.

(Avec communiqué)

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