Bond Jamesbond de Hay, un diamant à polir

Des prés de ses éleveurs en Bretagne, jusqu'aux plus beaux terrains de concours, Bond Jamesbond de Hay a montré tout au long de son début de carrière une constante progression. Cette année, c'est le rêve olympique qui tend les bras à l'étalon bai et son entourage. Rencontre avec un agent pas si secret.

Sous la selle du cavalier belge Grégory Wathelet, Bond Jamesbond de Hay a signé une superbe fin de saison 2023 : sans-faute dans la finale Coupe des nations de Barcelone, vainqueur du Grand Prix Coupe du monde de Lyon, troisième lors de la finale du Global Champions Tour à Prague et lors de la Coupe du monde de Malines. S'il brille maintenant sous les couleurs belges, l'étalon bai est un pur produit selle français. En effet, il est né en Bretagne au sein de l'élevage du Pont Hay de Jean-Luc L'Helgouarc'h et Yves Berthollet. « Tout commence en 2010, avec la volonté de commencer un petit élevage avec une poulinière. On a vu plusieurs juments jusqu'à tomber sur Noya d'Orcival (selle français par Kannan, NDLR). C'était une gentille jument, avec un beau cadre, alors pleine de Gentleman Platière », se souvient Yves Berthollet. La question se pose ensuite du prochain croisement à effectuer.

« On a tout de suite vu qu'il avait quelque chose »

Le choix se porte après plusieurs hésitations sur Diamant de Semilly. « On avait connaissance de ses produits et, associé à notre jument, on était persuadé que le résultat serait sympathique. Il faut beaucoup fonctionner à l'instinct dans ce domaine ». Et une chose est sûre, l'instinct a pour le moment payé ! Dès sa naissance en 2011, Bond Jamesbond de Hay en impose. « On a tout de suite vuqu'il avait quelque chose. Il avaitdéjà beaucoup de chic, il se déplaçait très bien dans les pâtures, il avait déjà du cadre. Le rêve de l'éleveur se concrétisait déjà avec un beau produit », sourit Yves Berthollet.

Le bai grandit tranquillement auprès de ses éleveurs jusqu'à 3 ans, avant de rejoindre son premier cavalier, à quelques centaines de mètres de chez ses éleveurs, Bernard Briand Chevalier, qui l'a éduqué, travaillé et l'a emmené sur ses premiers concours. Un choix logique pour le duo, qui pouvait en plus venir voir son protégé assez régulièrement. Dès les débuts, le mot d'ordre était de prendre son temps : « James est un cheval très grand, il fait 1,82 m. La priorité était de le travailler dans sa musculation et de le faire progresser petit à petit. »

Des Jeunes Chevaux au haut niveau

Bond Jamesbond de Hay tourne sur quelques concours du circuit 4 ans de la SHF, fait une saison complète chez les 5 ans avec un petit couac lors de la finale à Fontainebleau. Régulièrement classé premier en 5 ans, il confirme son potentiel pendant son année de 6 ans, où il termine treizième de la finale. Il débute alors les CSI Jeunes Chevaux.

Pour découvrir la suite de notre portrait sur Bond Jamesbond de Hay, rendez-vous dans le numéro 629 de Cheval magazine, disponible en kiosque ou en ligne.

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