Remco Evenepoel: « sur Paris-Nice j'aimerais être sur le podium, sur le Tour je rêve du podium  mais c'est une autre histoire »

Remco Evenepoel a commencé son année en beauté samedi sur la Figueira Champions Classic en l’emportant après un raid en solitaire de 55 kilomètres. Et à partir de demain il veut aussi bien faire sur le Tour d’Algarve. Dans une interview sur Sporza, le champion de Belgique a parlé des ses objectifs pour la saison 2024, un podium sur le tour de France ou Paris Nice par exemple.

Remco Evenepoel: « Disons : sur Paris-Nice j’aimerais être sur le podium, sur le Tour je rêve du podium. Peut-être que je peux dire cela avec un peu plus de certitude à propos de Paris-Nice, car le Tour, c’est une autre histoire. Mais je parlais surtout du Tour de France. C’est un rêve, oui. »

Sa forme?

« L’hiver a été très doux, sans aucun problème. J’ai pu travailler détendu après des vacances et un road trip avec Oumi (sa femme) aux États-Unis. J’ai aussi vu le derby entre les Lakers et les Clippers à Los Angeles. J’étais assez proche du terrain, avec ces superstars. J’ai pu découvrir un monde différent. Après cela, j’ai pu bien m’entraîner en Espagne et je n’ai jamais paniqué à l’idée de commencer trop tôt ou trop tard. Cela a déterminé la façon dont je suis sorti de l’hiver. Physiquement et mentalement, j’étais bon dès le début. Cela a peut-être été l’un de mes meilleurs hivers. »

Après la tentative de fusion entre Soudal Quick Step et Visma, Remco Evenepoel avait pris du recul et s’est fait discret sur les réseaux sociaux.

« Je voulais m’éloigner du monde de la course pendant un moment, mais je ne voulais pas arrêter la course. Cela ne m’a jamais traversé l’esprit (…) J’en avais assez de la situation et de toutes les tempêtes qui s’étaient abattues sur moi et sur nous. »

Après tout ce stress, Evenepoel a pris plus une semaine de plus pour se reposer cet hiver. Il a déconnecté totalement du cyclisme.

« Au début, je voulais me reposer 4 semaines cet hiver, mais ensuite j’ai pris une semaine supplémentaire et j’ai remarqué que cela ne faisait aucune différence. En fait, cela m’a simplement inculqué la force mentale de commencer à tout faire correctement dès le premier jour et de ne pas m’en écarter. Cela a été très facile et cela n’a été possible que grâce à un hiver où je ne pensais plus à rien et où je n’avais pas peur que manger un hamburger avec des frites 2 ou 3 soirs de suite soit mauvais. »

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