Milan Prat prêt pour le défi Slawa Spomer

Ce samedi 14 octobre à Oberhausen en Allemagne, Milan Prat (20 v) rencontrera l'invaincu allemand Slawa Spomer (18 v) avec l'objectif d'ajouter à son palmarès la ceinture WBO Global des super-welters. Le jeune français remettra également en jeu sa ceinture WBA inter-continental lors de cette confrontation.

Comment allez-vous à quelques jours de votre combat ?

Je me sens en très grande forme. Je suis dans la dernière ligne droite, on se concentre sur la récupération et la mise au poids. J'ai pu bénéficier des services d'un partenaire que je tiens à remercier. Cryocenter qui est à Bâle (Suisse) et qui m'offre tous les soins nécessaires lors de cette fin de préparation.

Quels sont les bienfaits de ces soins ?

La température à -110 degrés va venir réparer toutes les petites lésions sur le corps. Ensuite, il y a la pressothérapie pour les bras et les jambes, j'ai des kinés et des masseurs à disposition et aussi accès au sauna et Hamann. Je dispose du top avec Cryocenter que je tiens à remercier chaleureusement.

Vous vous entrainez constamment…

Cela fait dix semaines si on compte la préparation pour mon combat précédent mais je suis monté en puissance pour celui de samedi. Je me prépare depuis cinq semaines pour l'affrontement avec l'Allemand. Je connais bien mon corps et je suis bien entouré, on ne fait pas n'importe quoi. J'ai bien travaillé avec Bliel Jkitou, Theone Adenet-Louvet et Enzo Marguerite que je remercie. J'ai pu mettre en place la stratégie que nous voulons appliquer lors du combat. J'ai de très bonnes sensations.

Vous avez déclaré que ce combat était le plus important de votre carrière, pouvez-vous développer ?

Il y a d'abord le classement de l'adversaire qui est intéressant, il possède une ceinture WBO où je ne suis pas encore classé, il est invaincu et il est bien côté en Allemagne. Il ne va pas falloir se louper, je pense que cela peut constituer un tournant dans ma carrière, avoir deux ceintures devient indispensable à tout le monde pour avancer et progresser au sein des fédérations.

Que savez-vous de Slawa Spomer ?

J'avais mis les gants avec lui en 2018, c'est un boxeur représentatif de l'école allemande. Il mise sur la technique et le métier, ce n'est pas un gros frappeur mais il a un bon débit de coups. C'est incontestablement un bon boxeur qui est invaincu en 18 combats, donc on va se méfier. J'ai une certaine pression sur les épaules car on se rend chez lui, même si c'est une organisation de mon promoteur Legacy Sports Management. On peut gagner aux points en faisant des différences mais le public sera pour mon adversaire et cela peut le transcender.  

Vous nous avez habitués à gagner avant la limite, est-ce un objectif à chaque combat ?

Non, mais il est vrai que l'on peut se sentir un peu déçu quand il n'y a pas un KO. Cela va me frustrer surtout quand on se rend compte après coup qu'il y avait la place pour le réussir. Par exemple lors de mon dernier combat, j'aurais pu et j'aurais dû le mettre KO, je lui ai laissé parfois un peu de place pour qu'il puisse s'en sortir. Si demain, je remporte un combat aux points en 12 rounds, je serais également satisfait, une victoire reste une victoire même si on préfère toujours abréger les débats.   

Vous êtes n°8 WBA mais aussi champion d'Europe, à quand une défense de ce titre ?

Nous sommes dans l'attente du résultat des enchères, mon challenger Nordine Baraou n'a pas voulu me boxer et l'anglais James Metcalf est devenu mon challenger. Il est n°4 WBA, champion du monde IBO et il est promu par Matchroom. Je n'ai pas de stress pour ce combat, je sais que j'ai le potentiel pour ce championnat d'Europe contre James Metcalf. J'ai vu ses deux défaites face à Ted Cheesman et Kieran Conway, je pense avoir le profil pour le battre aux points ou par KO.

Aller là-bas serait synonyme d'une visibilité mondiale…

Si Matchroom gagnait les enchères, nous irions bien sûr en Angleterre, c'est la plus grosse société de promotion au monde, cela représente quelques avantages de se produire dans une de ses organisations.   

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