EuroBasket 2025 : des Bleus en plein doute…

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À quelques jours seulement du début des championnats d'Europe, les questions sont nombreuses autour de l'équipe de France.

Aux Jeux Olympiques de Paris l'été dernier, l'équipe de France présentait l'un des quatuors intérieurs les plus redoutables d'Europe avec Victor Wembanyama, Rudy Gobert, Mathias Lessort et Guerschon Yabusele. Un an plus tard, seul ce dernier est encore présent pour défendre les couleurs des Bleus à l'Euro 2025. Le nouveau sélectionneur Frédéric Fauthoux doit donc composer avec des absences importantes et une pénurie de géants, situation qui fragilise ses certitudes offensives.

L'absence la plus notable reste celle de Moussa Diabaté, qui a décliné l'invitation de revenir dans le groupe pour pallier la blessure de Vincent Poirier. "C'est son choix, celui de son entourage. Ça n'aurait pas été le mien", a confié Fauthoux à L'Équipe, amer. Ce refus, ajouté aux forfaits de Wembanyama et Lessort et au refus de Gobert, laisse le staff français avec seulement quatre intérieurs de métier pour la phase de groupes à Riga, et pas les plus imposants physiquement.

Un déficit de centimètres et de certitudes

Les jeunes Alexandre Sarr et Jaylen Hoard, accompagnés de Mouhammadou Jaiteh, formeront le secteur intérieur français. Si ces joueurs sont solides, ils ne permettent plus à la France de revendiquer la meilleure raquette d'Europe, ni même d'aligner une présence imposante sous le panier. Avec la blessure de Poirier, seul Sarr dépasse désormais les 2m10, contre cinq pour la Serbie, favorite de l'Euro 2025.

Frédéric Fauthoux découvre ainsi les contraintes de sa première grande compétition internationale en tant que sélectionneur : blessures multiples et absences de joueurs clés réduisent fortement la marge de manœuvre. Pour Rudy Gobert et Moussa Diabaté, concentrés sur leur saison NBA, la priorité reste le club. "Ils seraient contents, ils investissent beaucoup sur moi, donc si on leur demandait, je ne doute pas de leur choix", a expliqué Gobert. Avec ces choix forcés, les Bleus devront probablement miser sur le « small ball », mais ce n'est pas une tactique optimale quand elle est imposée par défaut plutôt que pensée par le coach.

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