AS Monaco, la défense qui fait gagner des matchs

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Pour battre de nouveau le FC Barcelone ce soir (à partir de 19h), la Roca Team aura besoin de la même défense de fer.

Critiquée tout au long de la saison pour son manque d'intensité, la défense de la Roca Team a enfin répondu aux attentes. Lors du match 1 des quarts de finale de l'Euroligue, Monaco a livré une prestation défensive de très haut niveau face au FC Barcelone, s'imposant 97-80. Une réponse directe aux coups de gueule de Vassilis Spanoulis, le nouvel entraîneur grec, qui ne cesse de marteler l'importance de l'effort défensif. "C'est la défense que je veux voir en play-offs", s'est-il félicité après les 18 ballons perdus par le Barça, transformés en 31 points sur contre-attaque.

Ce réveil défensif n'est pas anodin : il intervient face à la deuxième meilleure attaque d'Europe, pourtant amoindrie par les absences de Nunez, Laprovittola et Metu. Mais cela n'a rien changé à l'exigence sur le banc. "On est privilégiés d'avoir autant de talents offensifs, mais si on veut remplir nos objectifs, il faut défendre plus dur", souligne Ilias Kantzouris, assistant de Spanoulis. Alpha Diallo, prolongé jusqu'en 2028, a ainsi été chargé de museler Kevin Punter, bien contenu après un premier quart-temps réussi. Autour de lui, Terry Tarpey et Matthew Strazel ont apporté une intensité rare, à l'image du pressing sur Tomas Satoransky.

Si Monaco veut rêver de Final Four, il faudra cependant corriger un point noir : les 13 rebonds offensifs laissés aux Catalans. Un relâchement que Spanoulis ne laissera pas passer. Vendredi soir, pour le match 2, la Roca Team devra remettre le bleu de chauffe et prouver que cette masterclass défensive n'était pas un coup d'éclat, mais bien un nouveau standard.

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